C’était l’une des promesses de campagne controversée d’Emmanuel Macron.
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Mardi 26 juin, Benjamin Griveaux a précisé la forme que devrait prendre le service national universel, ce “moment autour de la nation et du vivre ensemble” destiné aux jeunes adultes. Invité de la matinale de RTL, le porte-parole du gouvernement a évoqué les contours de ce service civique : “A priori on s’oriente vers a minima une période d’un mois autour de l’âge de 16 ans.”
C’était déjà une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Alors candidat à l’élection présidentiel, le fondateur d’En marche parlait déjà de 30 jours de “service national obligatoire et universel” à destination des jeunes entre 18 et 21 ans.
Le service national reconstruit le lien armée-nation. On n'est pas assez bien formés en termes de sécurité collective. #Punchline pic.twitter.com/PDmEXyparJ
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 26 mars 2017
Un peu plus d’un an plus tard, le président semble manifestement vouloir abaisser ce seuil. Selon BFMTV il lancera officiellement le projet mercredi 27 juin en Conseil des ministres.
Très loin de l’aspect militaire qui lui colle à la peau, ce service national universel pourra se dérouler dans des domaines variés : “associatif“, “civique” ou encore “sanitaire” a détaillé le porte-parole du gouvernement au micro d’Élizabeth Martichoux, et se prolonger au-delà des 30 jours obligatoires, selon les besoins et envies de chacun.
“Creuset républicain”, “Vivre ensemble”… pour faire la promotion du service national universel, Benjamin Griveaux a soigneusement repris les éléments de langage du candidat Macron. Quant à savoir en quoi cela consistera exactement, c’est toujours le grand flou : “apprendre les premiers gestes qui sauvent mais aussi un peu de notre citoyenneté”, explique-t-il, évasif.
Le porte-parole assure toutefois que pour élaborer ce programme inédit, le gouvernement compte bien s’appuyer sur les organisations de jeunesse et les “jeunes eux-mêmes” lors d’une grande consultation qui débutera à l’automne.