Samedi 20 juin, la ville de Verkhoïansk, située au nord du cercle polaire, a enregistré des températures hallucinantes, qui ont grimpé jusqu’à 100,4 °F, soit… 38 °C. Un record pour la Sibérie, l’une des régions les plus froides au monde. L’enregistrement de cette température, qui doit être confirmé, a été relayé par la militante pour l’environnement Greta Thunberg et commenté par de nombreux météorologues de nationalités diverses.
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En France, Étienne Kapikian, prévisionniste à Météo France, a déclaré : “Si cette valeur est correcte, ce serait non seulement un record absolu à la station (37,3 °C, 25/07/1988), mais aussi la température la plus élevée jamais observée au nord du cercle polaire arctique !”
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Jeff Berardelli, météorologue sur la chaîne américaine CBS News a réagi, commentant : “Ce qu’il se passe en Sibérie cette année est tout simplement remarquable. Le genre de temps que nous attendions d’ici 2100, qui arrivent 80 ans plus tôt. Pour remettre cette donnée en perspective, Miami n’a atteint cette température qu’une seule fois.”
“Incroyable et effrayant”, s’est désolé de son côté son confrère Bob Henson.
Likely the hottest temperature ever recorded in the Arctic happened today-100.4 F- What's happening in Siberia this year is nothing short of remarkable. The kind of weather we expect by 2100, 80 years early.
— Jeff Berardelli (@WeatherProf) June 20, 2020
For perspective Miami has only reached 100 degrees once on record. https://t.co/WDPRmLRD4d
Incredible, and frightening: this is the northernmost 100°F reading ever reliably observed. https://t.co/O99EHKURHx
— Bob Henson (@bhensonweather) June 20, 2020
“La Sibérie subit les effets du changement climatique encore plus vite que la moyenne sur Terre”
Selon l'@WMO, les températures ?️ du mois de mai en #Sibérie étaient jusqu'à 10°C au-dessus de la moyenne à partir de laquelle le #Permafrost commence à fondre...
— ONU Climat (@CCNUCC) June 22, 2020
La Sibérie subit les effets #ChangementClimatique encore ➕ vite que la moyenne sur ?
Dataviz via @ScottDuncanWX pic.twitter.com/uPIPor9N23
Cette situation s'explique par la mise en place d'un dôme anticyclonique chaud en altitude, situation météo typique des canicules, visible sous forme de bulle rouge foncé tenace. Ce à quoi il faut ajouter l'influence du réchauffement climatique, amplifié en Arctique pic.twitter.com/hOUbIXIFWy
— Gaétan Heymes (@GaetanHeymes) June 20, 2020