Le public connaît Jérémy Ferrari, l’humoriste – une véritable boule d’énergie, boulimique de travail, qui s’est illustré à la télévision dans de nombreux programmes humoristiques, mais aussi et surtout sur scène dans Hallelujah Bordel ! ou encore Vends 2 pièces à Beyrouth.
Ce qu’on sait un peu moins, c’est que durant ces années sous le feu des projecteurs, le jeune homme souffrait d’alcoolisme. “Je sais très jeune, très vite, que j’ai un problème avec l’alcool”, se souvient-il dans un entretien qu’il a accordé à Konbini news et dont voici la version courte en vidéo.
Il raconte comment, une nuit, avant de se produire à Nice, il perd pied. Son meilleur ami le trouve penché dans le vide, prêt à sauter de la fenêtre de sa chambre d’hôtel. À cette époque, sa carrière atteint des sommets. Il remplit les salles avec son spectacle Vends 2 pièces à Beyrouth.
Ce que le public ne sait pas, c’est que son alcoolisme aussi atteint des sommets. Le trentenaire boit alors six litres de rosé par jour. “Je prenais des grands shakers, je mettais des glaçons, je les pilais au fond, je prenais une bouteille de rosé et je remplissais le shaker […]. Je pouvais boire ça en une demi-heure”, se souvient-il.
Après cette tentative de suicide, il comprend qu’il a besoin d’aide et consent à aller en cure de désintoxication. Là-bas, il commence à soigner son alcoolisme et apprend que ce n’est pas la seule maladie dont il souffre. Le diagnostic tombe. Jérémy Ferrari apprend qu’il est aussi atteint de troubles obsessionnels compulsifs et idéatifs.
Le poids que cela peut représenter au quotidien, il nous le raconte aussi en marge du chemin qu’il a parcouru, de sa descente eux enfers jusqu’à la guérison. Voici le récit plein d’humour et d’intelligence de Jérémy Ferrari.