Il y a presque un an jour pour jour, François de Rugy était contraint de démissionner de son poste de ministre de la transition écologique et solidaire. Pour rappel, son départ a fait suite aux révélations de Mediapart autour de soirées fastueuses et de rénovations coûteuses de son appartement aux frais du contribuable.
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Pour ceux qui auraient un peu oublié, cet épisode restera dans l’histoire comme celui du homard.
Selon une information du Figaro, l’ancien leader du parti écologiste envisage de faire son grand retour sur la scène politique. À noter que depuis l’été dernier, il avait retrouvé son siège de député de la Loire-Atlantique au sein du groupe La République en marche (LREM).
Jeudi 16 juillet, le patron dudit groupe, Gilles Le Gendre, a annoncé qu’il quitterait ses fonctions à la rentrée de septembre. Quelques heures plus tard, François de Rugy se portait candidat, révèle le site d’informations en ligne qui a pu consulter le texte envoyé par l’ancienne ministre de l’Écologie aux marcheurs :
“Depuis septembre dernier, immergé au sein du groupe, j’ai observé, écouté, échangé avec vous toutes et vous tous. J’ai réfléchi à l’amélioration de notre fonctionnement, notamment avec le gouvernement […] Ayant été sollicité par de nombreux collègues, j’ai décidé de proposer ma candidature à la présidence du groupe.”
Faire du neuf avec du vieux
Une information que le principal intéressé a confirmée vendredi 17 juillet sur France 2 : “Je crois que le groupe à l’Assemblée nationale doit aussi se réinventer.”
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Ce dernier a défini trois objectifs à sa mandature : “privilégier le ‘nous’ au ‘je’, défendre et valoriser le travail des parlementaires de la majorité, tant en externe qu’en interne vis-à-vis du gouvernement mais aussi préparer les élections de 2022″, précise Le Figaro.
S’il était élu, ce ne serait pas la première fois qu’il prendrait la tête d’un groupe à l’Assemblée nationale. En 2016 il a coprésidé le groupe d’Europe écologie les Verts avec Barbara Pompili, qui occupe aujourd’hui la fonction de ministre de la transition écologique.
L’autre grand favori de cette course à la présidence, c’est Christophe Castaner, évincé du gouvernement lors du dernier remaniement. Réponse, lors des élections les 10 et 11 septembre prochains.