Le vote de la loi qui prévoit cette interdiction n’est en revanche pas encore acquis.
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© Chris Mellor via Getty Images
Le gouvernement espagnol a annoncé mardi 13 novembre vouloir interdire la vente de voitures diesel et essence dès 2040 dans le cadre d’une future loi sur la transition énergétique qui vise à “décarboniser” son économie d’ici à 2050.
Le gouvernement socialiste compte ainsi interdire “à partir de 2040, l’immatriculation et la vente en Espagne des véhicules” à l’origine d’“émissions directes de dioxyde de carbone”, comme les voitures diesel et essence, selon un document de travail présenté mardi à la presse.
Ce projet du gouvernement de Pedro Sanchez, constitué il y a cinq mois, est présenté plus d’un an après que la France et le Royaume-Uni ont annoncé des objectifs similaires. M. Sanchez n’a pas la majorité des sièges au parlement et le vote de la loi n’est pas acquise.
Objectif : “décarbonisation” de l’économie
Le projet constitue une étape importante vers la “décarbonisation” de l’économie espagnole dont la date est fixée à 2050, un objectif qui passe par le développement d’un parc automobile moins polluant, grâce à la mise en place de points de recharge pour véhicules électriques.
Les villes de plus de 50.000 habitants devront aussi mettre en place des “zones de faibles émissions” avant 2023, comme les centres-villes de Madrid et de Barcelone où la circulation automobile est limitée. “En 2050, le système électrique devra exclusivement reposer sur des sources d’énergies renouvelables”, a aussi souligné le ministère de la Transition écologique, qui désire en finir avec les “aides aux combustibles fossiles”.
Pour ce faire, “à partir de l’entrée en vigueur de la loi, aucune autorisation d’activité d’exploration, aucun permis de recherche ni licence d’exploitation d’hydrocarbures sur tout le territoire national, territoire maritime inclus”, a-t-il expliqué.
Sera également prohibé, sur le plan économique, tout nouveau versement de subventions qui “favorise la consommation d’énergies fossiles”. Madrid a averti que ces objectifs pouvaient être “révisés” pour respecter l’Accord de Paris sur le climat, mais que leur “niveau d’ambition” ne pouvait être quant à lui revu à la baisse.
Konbini avec AFP