Chasseur d’orages, Serge explique les risques de son métier : “Ce n’est pas un jeu”

Chasseur d’orages, Serge explique les risques de son métier : “Ce n’est pas un jeu”

"On a un risque de foudroiement."

Serge Zaka chasse l’orage depuis seize ans. Quand il l’a localisé, il se positionne dans sa voiture pour éviter d’être foudroyé et prend ses photos à distance. “En moyenne, une chasse à l’orage dure six à dix heures”, nous a-t-il expliqué avant d’avancer les risques.

“Malheureusement, pour faire les plus belles photos, il faut s’approcher le plus près de l’orage et lorsqu’un éclair extrêmement violent tombe devant, on peut avoir une brûlure de la rétine qui peut durer des semaines, voire des problèmes de tympans avec le son.”

Mais ce que Serge retient surtout, c’est “l’adrénaline et le trophée, apporter la plus belle photo qu’on ait pu faire dans notre vie”. Et c’est réussi : l’un de ses clichés a été sacré Meilleure photo météo de l’année 2021.