#1. Les coups de cœur de Coumbis, bien chaussée même sous le sapin
- La cropped shearling jacket de Ambush
À voir aussi sur Konbini
“Elle coûte une blinde, elle est quasiment en rupture de stock partout et je ne sais vraiment pas où je pourrais mettre mes seins, mais je rêve jour et nuit de cette veste en mouton retournée signée Ambush. Vous voyez l’obsession que Sméagol, alias Gollum, avait pour l’anneau unique ? J’ai exactement la même mais pour ce mini-manteau. Et croyez-moi que si je la trouvais, par hasard, au fond d’une rivière et qu’un hobbit aux pieds poilus venait me la chipper pendant mon sommeil, moi aussi je m’arracherais les cheveux dans une grotte à manger du poisson cru pendant les 30 prochaines années. Bref, il me la faut.”
- Les Fuzz Sugar Sabot de chez UGG
© UGG
#2. Les coups de cœur de Pharrell, lèvres hydratées mais pieds au sec
- Les rouges et baumes à lèvres Dries Van Noten
“Énorme crush sur les étuis de rouges à lèvres Dries Van Noten, d’autant plus qu’une fois terminé, vous pouvez les recharger. Bon, et, vu que je ne suis pas encore passé du côté du make-up, ils existent juste en baume à lèvres. Tout simplement le petit objet le plus chic du moment. 69 euros.”
- Une paire de ROA
“ROA fait son bonhomme de chemin (de randonnée) avec ses paires aux semelles Vibram biens costauds. On adore la collab avec Aries mais vu le prix on va plutôt sortir le porte-monnaie sur une paire du modèle CVO bicolore. Les pieds au sec avec style pour 290 euros.”
#3. Le coup de cœur de Mélissa, en mode Gucci Gucci, Louis Louis, Fendi Fendi, Prada
- Du luxe recyclé signé Kamad Paris
“L’upcycling, c’est cool, mais il s’agirait de se diversifier. À titre personnel, je trouve désormais aussi random que paresseux le fait de recycler des boutons Chanel en collier à l’orée de l’année 2024. En revanche, quand j’ai vu les différentes vestes et bombers de chez Kamad Paris faits notamment à partir de serviettes de bain ou de sacs à main Louis Vuitton, Gucci ou Dior, j’ai carrément saigné du nez. Des pièces singulières qu’il faut assumer, qu’on se le dise, mais que je me vois déjà porter pour assister à un défilé, photographiée de toute part par des fashions aussi béats qu’envieux de ma trouvaille glissée avec panache sur mes frêles épaules. Et qui sait, ça pourrait peut-être même être l’occasion d’enfin réaliser mon rêve qui est d’avoir une photo avantageuse de moi sur Getty Images… Voire d’avoir une photo de ma face sur Getty Images tout court.”
#4. Le coup de cœur de Lise, unique et utile (même en “distributeur de Dragibus”)
- Les vulves de Maz
“Pendant le confinement, Maz (qui crée également de magnifiques tapis) s’est mise à façonner des vulves en voyant à quel point ces dernières, “en plus d’avoir mis du temps à se faire comprendre” peuvent représenter “un vrai complexe chez les femmes (comme la taille du pénis chez un homme)”, éclaire-t-elle. En créant ces vulves de “différentes tailles ou couleurs”, elle a à cœur de “mettre en avant leur diversité et leur beauté”. Pouvant faire usage de cendrier, vide-poche ou distributeur de Dragibus (pourquoi pas), les vulves sont uniques, faites mains et ne coûtent que 30 euros. Je ne sais même pas pourquoi vous hésitez.”
#5. Les coups de cœur de Donnia, qui possède un sapin uniquement composé de livres, des gros avec plein de pages
- Quelques pas dans les pas d’un ange, de David McNeil
Couverture de “Quelques pas dans les pas d’un ange”, de David McNeil, aux éditions Gallimard
“Je voudrais ici simplement parler de ces moments intenses passés avec mon père, Marc Chagall, cet homme aux facettes multiples que le monde entier appelait souvent ‘Maître’ mais que moi j’appelais simplement ‘papa’, et sans chronologie, encore moins une quelconque prétention historique, partager ces trop rares et précieux souvenirs, ces instants de joie, ces heures enchantées que j’ai pu passer avec ce père aimant, ce poète-magicien, cet ouvrier mystique de notre usine à rêves’, promet le fils du peintre Marc Chagall, David McNeil dans Quelques pas dans les pas d’un ange. Ce beau récit illustré, paru aux éditions Gallimard, dresse le portrait intime du maître, à travers les souvenirs d’enfance de son auteur. Si vous aimez cet artiste, vous aimerez tomber sur ces dessins inédits, présentés pour la première fois dans cet ouvrage.”
- Mark Rothko. L’intériorité à l’œuvre, de Christopher Rothko
Couverture de “Mark Rothko. L’intériorité à l’œuvre”, de Christopher Rothko, aux éditions Hazan.
“Là encore, on laisse les fils raconter : cette fois-ci, c’est Christopher Rothko, fils du peintre Rothko et psychologue, qui analyse l’œuvre de son père. Cet essai publié aux éditions Hazan rétablit les faits : il ‘libère l’œuvre des interprétations erronées et des préconceptions qui nuisent à la compréhension du peintre, dont l’ambition première était de transmettre son expérience intime de la condition humaine’. Une manière de (re)découvrir le peintre dans une teinte que vous ne lui connaissiez pas : l’intime.”