L’ancienne joueuse de tennis australienne Jelena Dokic a révélé lundi sur ses réseaux sociaux avoir failli se suicider fin avril pour que “toute (sa) peine et (sa) douleur disparaissent”, après une rupture amoureuse.
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“J’ai quasiment sauté de mon balcon au 26e étage, quasiment mis fin à mes jours, je n’oublierai jamais cette journée, tout était trouble, tout était noir, sans son, sans lumière, rien ne faisait sens”, a-t-elle expliqué sur son compte Instagram en évoquant la journée du 28 avril.
“J’ai réussi à me sortir de cette situation, je ne sais même pas comment j’y suis parvenue”, a ajouté l’ancienne numéro 4 mondiale, âgée de 39 ans, en accompagnement d’une photo la montrant les yeux rougis par des larmes.
“Les six derniers mois ont été durs, avec des larmes partout et tout le temps”, a poursuivi l’Australienne née en Serbie qui a mis un terme à sa carrière en 2014 et est devenue, depuis, consultante tennis pour des chaînes australiennes.
“Écrire ces lignes n’est pas facile […] mais je le fais, car je sais que je ne suis pas la seule à lutter. Soyez conscients que vous n’êtes pas seuls”, a-t-elle ajouté, avant de conclure son message : “Je vais revenir plus forte que jamais.”
Son témoignage a aussitôt suscité des réactions dans le monde du tennis et au-delà, avec notamment un message de soutien de son compatriote Mark Philippoussis, ancien numéro 8 mondial.
En janvier, Dokic avait annoncé sa rupture avec son compagnon après dix-huit années de vie commune.
Elle a remporté six titres sur le circuit WTA et atteint les demi-finales à Wimbledon en 2000. Son principal fait d’armes remonte à 1999, déjà sur le gazon londonien : issue des qualifications, elle avait balayé au premier tour la Suissesse Martina Hingis, alors numéro 1 mondiale, 6-2, 6-0 à 16 ans et dès sa première participation, ce qui lui avait valu d’être présentée comme une future star du tennis, statut qu’elle n’a jamais vraiment justifié par la suite.
Elle avait révélé par le passé avoir connu des épisodes de dépression liés à l’autoritarisme et aux abus psychologiques de son père et entraîneur, Damir, qui a eu, à plusieurs reprises, maille à partir avec les instances du tennis et les organisateurs de tournoi pour ses coups de sang et déclarations outrancières.
Konbini sports avec AFP