Voilà une petite nouveauté qui risque bien d’animer un peu plus nos après-midi devant la télévision à regarder le Tour de France, qui débute ce samedi 1er juillet pour une durée de trois semaines. Pour cette édition 2023, 17 équipes sur les 22 du peloton ont accepté qu’une partie des échanges radio entre leurs coureurs et les directeurs sportifs puissent être entendus, comme c’est déjà le cas en Formule 1.
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“Nous voulons que chaque innovation ait du sens pour les téléspectateurs, explique dans les colonnes de L’Équipe Julien Goupil, directeur médias et partenariats d’ASO. Or on nous dit souvent qu’on n’entend pas ce qui se passe en course. Bien sûr, on n’en est pas encore au bruit des dérailleurs, des coups de freins, mais on avance… Dès qu’il y a une chute, une attaque, c’est bien de savoir ce qui se dit.”
Dans le peloton, il y a deux camps qui s’opposent. Ceux comme Patrick Lefévère, le patron de Soudal Quick-Step, pour qui “c’était logique de passer à cette nouvelle étape“, ou Richard Plugge, le manager de Jumbo-Visma, qui se dit “à 100 % pour qu’on diffuse [les] échanges à la télé, pour plus de transparence”. À l’opposé, Marc Madiot, le boss de la Groupama-FDJ, estime que cette innovation “n’apporte pas grand-chose sur les circuits” et “avoir le droit encore à un peu d’intimité”.