Dans la vie, il y a des choses qui ne se refusent pas. Et goûter les plats de Top Chef joue clairement dans cette cour-là. On adore Top Chef, mais il faut admettre que c’est frustrant d’assister à la conception d’un plat sans pouvoir y goûter. On est combien à avoir explosé notre budget Uber Eats pendant le visionnage de l’émission ? Et puis les chef·fe·s peuvent bien utiliser autant de qualificatifs lors de la dégustation, ça ne nous met rien dans la bouche. Heureusement, le Bistrot Top Chef a remédié à cela.
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Le Bistrot Top Chef
Situé à Suresnes, le nom n’est pas trompeur : là-bas, vous pourrez enfin goûter la cuisine de vos candidat·e·s préféré·e·s. Avec Flavio, mon collègue, on s’y est rendus un mercredi soir, jour de diffusion de la Guerre des restos. Pour l’occasion, c’est Sarika qui était en cuisine et qui s’est improvisée cheffe le temps d’une soirée. C’était une première pour elle, qui s’est avérée plus que concluante.
Les mercredis soir du Bistrot Top Chef rencontrent un franc succès et sont déjà complets jusqu’à la fin de la saison. Le principe est simple : sur base de réservations “à l’aveugle”, une assemblée de 300 convives vient déguster un menu exclusif proposé par un·e candidat·e de la saison, tout en visionnant l’épisode du jour, retransmis sur des écrans partout dans le restaurant. Le tout au prix bistrot, c’est-à-dire 39,99 € pour le menu. Pas cher et largement rentabilisé !
La déco est impeccable, aux couleurs de l’émission, avec les décors mythiques du plateau, mais il y a aussi une vraie boîte noire qui permet aux convives de déguster leurs plats dans le noir complet les autres soirs. Car au-delà de la soirée spéciale du mercredi, le Bistrot Top Chef ouvre également les autres jours de la semaine. Mais personne ne parle mieux de cet endroit que le boss lui-même, à savoir Stéphane Rotenberg, qui nous accueille avec sympathie et toujours beaucoup de professionnalisme.
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Le menu de Sarika
Je ne serais pas en capacité de vous décrire chaque plat sur le plan gustatif, loin de moi l’envie de m’improviser critique gastronomique. Je leur laisse les rivières de qualificatifs pour feindre de s’y connaître. Je peux en revanche vous dire que j’ai eu dans mon assiette des goûts francs et peu familiers. Alors qu’elle n’avait pas vraiment d’expérience concrète en tant que cheffe, Sarika a osé proposer une langue de veau en plat principal. Personnellement, c’était ma première rencontre avec l’organe de l’animal, et je dois admettre qu’elle était plutôt plaisante.
Menu complet
Entrée | Le Sébaste
Mosaïque de sébaste, comme une bisque au paprika fumé, émulsion tagète-timutPlat | La Langue de Veau
Langue de veau façon Tigre qui pleure, arancini de rizDessert | Le Céleri
Céleri branche, citron et nori
Je crois quand même que le plus étonnant restera le dessert. Céleri branche, citron et nori. Je n’ai pas eu l’impression de particulièrement aimer ce que je mangeais et, pourtant, j’avais envie d’y revenir. C’est donc ça, la haute gastronomie ? Un équilibre culinaire qui prédomine sur les affinités gustatives de la clientèle ? Quoi qu’il en soit, on ressort de cette expérience culinaire conquis et repus, ravis d’avoir pu traverser enfin notre écran de télévision pour déguster les merveilles qui nous font tant saliver chaque mercredi soir devant Top Chef.