Alors que la quatorzième et attendue saison de Top Chef s’apprête à débarquer sur nos écrans, le mercredi 1er mars prochain, les premières infos sont tombées sur le nouveau format et la toute nouvelle mouture de l’émission, qui va adopter un nouveau visage et une toute nouvelle dynamique. Mais rien n’avait encore fuité, ou presque, sur les candidats qui participeront à cette nouvelle saison. Sachez que c’est désormais chose faite, puisque le trombinoscope et les profils complets des 15 candidats qui s’affronteront sur M6 viennent de nous arriver. Les voici, juste pour vous.
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Albane Auvray (23 ans, Île-de-France)
© Julien Theuil/M6
Pour Albane, la cuisine a toujours été un moyen d’expression, mais en arrivant dans sa famille d’accueil à l’âge de 11 ans, elle a appris à aimer et à travailler le produit, c’est donc naturellement qu’elle a suivi cette voie. Elle commence la cuisine dans une brasserie auvergnate avant de rejoindre Le Clarence, deux étoiles, à 17 ans, puis le restaurant étoilé d’Alan Geaam. Dès la fin de ses études, elle devient premier commis du prestigieux Bristol, puis passe rapidement demi-cheffe de partie au tout aussi prestigieux restaurant triplement étoilé de Guy Savoy. Au lendemain de ses 21 ans, elle devient sous-cheffe du Jardin des Carmes, puis du Chiberta, une étoile. Après avoir travaillé dans de belles maisons, Albane part en Asie et se prend de passion pour la cuisine de rue. Pour elle, ce voyage signifie la découverte du bien-être et c’est ce voyage qui lui donne envie de se renseigner sur les bienfaits de la nourriture sur le corps et de promouvoir un mode de vie plus sain. En rentrant, elle suit alors une formation de naturopathe et développe son univers culinaire : la cuisine holistique. “Je rigole fort, je parle fort. Dès le matin, je saoulais mes collègues avec mes blagues. Un jour, mon chef m’a donné un oignon et depuis, je ne cesse de l’avoir avec moi, c’est une boule d’énergie qui donne le sourire, c’est mon copain des moments solennels : Groot.”
Victor Blanchet (24 ans, Île-de-France)
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Natif d’Haïti, Victor a été placé en orphelinat avec sa grande sœur dès la naissance. Âgé à l’époque de deux ans, il est adopté avec sa sœur par la même famille française. Grandissant en Mayenne et passionné d’athlétisme, top 15 de France, il se donne à fond dans ce sport. À 15 ans, il décide de débuter une formation en cuisine, “un milieu aussi exigeant que l’athlétisme à haut niveau”. À seulement 23 ans, il gravit les échelons à la vitesse de l’éclair. D’abord demi-chef de partie au restaurant gastronomique Belle Rive à Angers, il part ensuite à la table étoilée NE/SO de Guillaume Sanchez comme commis, puis demi-chef de partie. Rapidement, il devient chef de partie au Castel Clara, hôtel 4* de Belle-Île-en-Mer, avant de revenir à Paris pour intégrer les cuisines du chef Alain Passard à L’Arpège, triplement étoilé, comme demi-chef de partie. “Je veux montrer que tous ces sacrifices commencent à porter leurs fruits”. Il rêve d’être l’un des plus jeunes chefs triplement étoilés de France.
Jean Covillault (25 ans, Île-de-France)
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Après une formation à l’Institut Paul Bocuse, Jean a enchaîné les postes de chef de partie puis de sous-chef dans plusieurs établissements en Europe : France, Malte, Pays-Bas, Portugal. À l’âge de 24 ans, il prend son premier poste de chef de cuisine dans un hôtel 4 étoiles à Paris. Sa première école de cuisine, c’était au contact de sa grand-mère Mamily, et de sa maman, qui lui transmettent la rigueur et le respect des bons produits. “Pas de chichi dans ma cuisine, je la veux colorée, simple et avec beaucoup de peps !”. Sa cuisine est à son image, ancrée dans le terroir français, généreuse, conviviale, accessible avec une pointe d’humour. Challenger dans l’âme, Jean voit Top Chef avant tout comme une opportunité de se mesurer à des grands chefs et de tirer son épingle du jeu.
Bérangère Fagart (33 ans, Île-de-France)
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Après un diplôme de Mime Corporel Dramatique et différentes expériences, notamment dans le domaine de l’événementiel et de la musique, Bérangère décide de changer de route. Passionnée de cuisine depuis petite et suivant attentivement Top Chef tous les ans, elle décide de se diriger dans cette voie. “J’aime faire plaisir et apporter du bonheur. C’est pour cela que j’aime la cuisine.” Autodidacte, elle décroche en 2015 un CAP cuisine qu’elle passe en candidat libre. Après avoir monté son entreprise de catering pour divers événements et avoir assuré le poste de chef dans un restaurant parisien, elle ouvre en 2019 son premier restaurant, Sélune, à Paris. Bérangère apprécie faire de la cuisine écoresponsable, une cuisine engagée qui ne laisse pas de place au gaspillage.
Jérémie Falissard (40 ans, Montréal, Québec)
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Né en région parisienne d’une mère artiste et d’un père musicien, Jérémie a toujours été en contact avec un monde créatif. Après une scolarité difficile, il se retrouve devant l’option de faire un apprentissage en fin de collège. Sa mère lui laisse le choix de différents métiers, dont la cuisine. Il se lance en tant qu’apprenti de cuisine dans un restaurant de Sainte-Maxime et gravit les échelons dans plusieurs restaurants entre le sud de la France, Paris et Londres. Jérémie se rend compte rapidement de la mentalité “à l’ancienne, stricte, dure et souvent ingrate” et au bout de quelques années, il décide d’arrêter. Il devient barman à Londres puis s’installe définitivement à Montréal. En 2008, il y ouvre son propre restaurant et c’est quand son chef lui suggère fortement de reprendre les rênes de la cuisine que sa passion le rattrape. “Ma spécialité ? Réinterpréter de bons vieux classiques français, tels que : la bouillabaisse, le coq au vin, la blanquette…”. Au cours des 14 dernières années, il a ouvert deux pizzerias, un restaurant gastronomique, un bistrot ainsi que deux bars à cocktails.
Carla Ferrari (25 ans, Naples, Italie)
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Carla est née dans une famille qui n’aime pas du tout cuisiner. “Mes parents achetaient des beaux produits mais les laissaient pourrir dans le frigo, du coup je me suis décidée et mise au défi de les cuisiner.” Après le stylisme et l’ingénierie automobile, elle réalise que la cuisine est le fil conducteur de toute son enfance. Dès son adolescence, elle anime des émissions de cuisine pour enfants et publie un livre de cuisine à seulement 14 ans. Après une formation à l’école Ferrandi, Carla commence son aventure dans les cuisines des Bras, avant de passer chez Pascal Barbot à L’Astrance, triplement étoilé, en 2017, comme cheffe de partie. Elle part en Italie, à Turin pour reprendre des études et y rencontre son mari. Elle décide donc de rester et d’ouvrir une pizzeria nommée Uagliò, devenue depuis UAÒ, qui se retrouve catapultée dans le classement des meilleures pizzerias du pays en seulement un an. À la suite de la mutation de son mari, Carla met en vente son restaurant et déménage avec lui à Naples pour tenter de tout reconstruire. “Top Chef c’est mon bateau et on arrive à bon port”. Carla a une cuisine gourmande de tradition italienne/méditerranéenne qui va à l’essentiel.
Miguel Garcia-Herrera (27 ans, Auvergne-Rhône-Alpes)
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Né au Mexique, Miguel souhaite faire de la cuisine son métier, mais ses parents ne pouvaient pas le soutenir financièrement. Seul son grand-père sicilien, cuisinier aux États-Unis et qui lui a transmis sa passion pour la cuisine, l’y encourage. Prêt à tout pour venir travailler en Europe, il s’engage alors dans la légion étrangère pour obtenir ses papiers et fini par arriver en France à la suite d’une blessure dans le bas du dos. Depuis son arrivée, Miguel enchaîne les postes, de plus en plus hauts, dans les cuisines de restaurants lyonnais de belles réputations. D’abord chef de partie au Marguerite Bocuse, puis au Bistrot d’Abel, il passe chef à L’Astra à seulement 26 ans, avant de revenir au Bistrot d’Abel, en tant que sous-chef. Miguel aime travailler la cuisine rustique, brute, aux goûts francs et marqués : la vraie cuisine préhispanique. Il aimerait un jour travailler dans un palace. “Cuisiner, ça me permet d’exprimer mon amour à travers mes assiettes. Pour moi, c’est de l’art éphémère, mais si précieux car derrière il y a tout mon cœur et mon âme.” Il aimerait être le premier Mexicain à remporter Top Chef. Le parcours de Miguel en dit long sur sa volonté d’arriver à ses fins. Autant dire que Top Chef, s’il le fait, c’est pour gagner.
Danny Khezzar (26 ans, Auvergne-Rhône-Alpes)
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Danny a grandi en banlieue parisienne à Rosny-sous-Bois, dans le 93. Pour ses 15 ans, ces derniers lui offrent un brunch au Ritz Paris, où il rencontre pour la première fois le chef Michel Roth. Grâce à ce moment de partage, le chef lui donne sa carte et Danny le contacte pour son premier stage de cuisine au Ritz Paris. Après une formation à l’école hôtelière de Jean Drouant à Paris, son père qui est plombier fait une intervention pour une fuite d’eau dans un restaurant. Pendant cette intervention, il entend que le chef cherche du personnel. Il propose alors que son fils fasse un essai. De fil en aiguille, Danny débute dans les cuisines gastronomiques du chef Pierre Gagnaire où il affirme avoir énormément appris. Depuis, il n’a jamais quitté la cuisine. “S’il n’y avait pas eu la cuisine, j’aurais sûrement mal fini.” L’année suivante, il continue dans les cuisines de Michel Roth au Bayview, à Genève, où il gravit les échelons, de commis à chef de partie, puis finalement sous-chef à seulement 26 ans. Danny a une cuisine gastronomique et mélange créativité et passion. Il a également appris tout seul la cuisine moléculaire et adore l’expérimenter.
Jacques Lagarde (27 ans, Marbella, Espagne)
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Né dans une grande famille de cinq enfants, Jacques a surtout été élevé par ses frères et sœurs et particulièrement Mathieu, sur qui il prend vite exemple et qui lui transmet leur passion commune aujourd’hui : la cuisine. Jacques débute par un apprentissage au Sébillon, bistrot parisien, avant de devenir demi-chef de partie aux côtés de Ghislaine Arabian dans son restaurant Les petites sorcières, deux étoiles, puis chef de partie au Pavillon Montsouris. Il part ensuite en Australie avec son frère, Mathieu, comme chef de partie du Cottage Point Inn, doublement étoilé. En bon voyageur de la cuisine, Jacques enchaîne avec la Nouvelle-Zélande au Amisfield, pendant quatre ans, le meilleur restaurant du pays qui grimpa alors de deux à trois étoiles. Aux côtés de son frère Mathieu, il était en charge de la cuisine du restaurant. Il a quitté son poste et sa vie “parfaite” en Nouvelle-Zélande pour repartir à zéro, par amour, en Espagne. Il commence en tant que plongeur, puis passe de chef à copropriétaire de son propre restaurant, le Cascada Marbella. Pour lui, Top Chef c’est un gros pari : loin de la France depuis bien longtemps, sa connaissance des chefs français est presque nulle. Il sait qu’il n’est pas favori sur le papier, qu’il ne rentre pas forcément dans les cases de ce que l’on a l’habitude de voir à la télé, mais compte bien déjouer les pronostics et montrer à tous qu’il peut battre n’importe qui.
Mathieu Lagarde (30 ans, Queenstown, Nouvelle-Zélande)
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Parisien d’origine portugais, Mathieu a toujours aimé cuisiner. Dès ses 15 ans, il n’hésite pas une seule seconde et rentre en apprentissage dans un restaurant traditionnel. “La cuisine est ma passion depuis tout petit, je suis fier de mon métier. Pour moi, c’est un métier où je suis épanoui et dans lequel je peux utiliser tous mes sens, ma créativité, dans un univers infini.” Mathieu commence sa carrière dans de beaux bistrots parisiens, d’abord apprenti Chez André, commis, puis chef de partie au restaurant Le Congrès, avant d’intégrer Le Pavillon Montsouris, au sein duquel il passe par les postes de commis, chef de partie et enfin sous-chef à 21 ans. Mathieu passe ensuite aux étoilés avec La Grande Cascade, une étoile, en tant que chef de partie, puis à ses 22 ans, il saisit l’opportunité de partir en Australie pour travailler dans un restaurant avec son frère Jacques – lui aussi candidat à la saison 14 de Top Chef (voir ci-dessus). “Loup solitaire”, en dehors de Jacques, Mathieu voit peu sa famille et continue ses voyages jusqu’à finir en Nouvelle-Zélande où il est aujourd’hui chef exécutif dans un restaurant nommé meilleur restaurant du pays 2022. “Je veux participer à Top Chef pour apprendre sur moi-même, me défier et connaître mon potentiel à m’adapter selon les épreuves, même si je dois être confronté à d’autres candidats.” Mathieu aime travailler le produit brut poussé à son maximum, extraire les goûts, dans un visuel parfois même provocateur, tout en se concentrant sur un aspect naturel.
César Lewandowski (26 ans, Bruxelles, Belgique)
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César a déjà vécu plusieurs vies qui ont façonné sa personnalité et son approche de la cuisine. Très jeune, il tombe malade et est diagnostiqué d’un cancer. Durant cette période, il trouve quelques moments d’évasion lorsqu’il cuisine avec son beau-père. C’est de là que provient sa passion pour la cuisine et sa volonté de prendre le temps, de partager des moments d’amour autour d’un bon plat sain, mais réconfortant. “Le seul moyen à l’époque pour moi de communiquer mes sentiments et mes émotions, c’était à travers ces moments simples, de partage et de convivialité.” César a un parcours de jeune chef atypique. Après un parcours scolaire compliqué, il décide de mêler passion et métier et entame un cursus à Ferrandi Bordeaux. Il s’épanouit dans les fourneaux de son école et dans les grandes maisons qu’il va fréquenter, notamment à l’Hôtel du Palais ou dans le prestigieux établissement L’Arpège, où il apprendra la magie des légumes auprès des équipes du chef Alain Passard. À seulement 22 ans, il part à Bali pour ouvrir un restaurant. “Mon univers change en fonction des gens qui m’entourent, du lieu dans lequel je me trouve et des aliments que l’environnement met à ma disposition. Je veux rester libre et libérer mes désirs dans ma passion pour la cuisine.” De retour en Belgique pendant la pandémie, il décide de mettre son savoir-faire et son savoir-être au profit de plusieurs restaurants de la capitale pour lesquels il devient chef itinérant. César développe aujourd’hui son projet de street food gastronomique, César Rolls, avec déjà un premier restaurant ouvert dans la capitale belge.
Alexandre Marchon (35 ans, Île-de-France)
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Alexandre a suivi des études en école de commerce puis a débuté une carrière dans la publicité avant de se réorienter vers sa véritable passion : la cuisine. “La cuisine est sûrement l’une des choses que je fais le mieux. C’est plus fort que moi. C’est quelque chose d’inné chez moi.” Sa victoire au concours culinaire Un dîner presque parfait l’aide à prendre la décision de sa vie en 2012 : il abandonne tout pour la cuisine. Sans aucune formation, cet autodidacte décide de se lancer en tant que chef à domicile. Pendant plus de sept ans, il fait son apprentissage seul chez ses clients privés, signe la carte de nombreux établissements, ouvre des restaurants éphémères, avant d’ouvrir son propre restaurant, Marchon, à Paris en 2020. “Mes points forts sont les accords et la créativité, mais surtout le fait qu’en tant qu’autodidacte, je ne sois pas formaté donc je n’ai pas de barrière, j’ai ce truc-là en moi.” Alexandre a une prédilection pour la cuisine légumière, qu’il aime mettre au cœur de ses assiettes. Pour lui, c’est aussi un engagement écologique.
Léo Renusson (27 ans, Île-de-France)
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Léo a un parcours varié. À 21 ans, il devient pour la première fois chef de cuisine, en Alsace, puis chef pâtissier dans plusieurs restaurants londoniens. Aujourd’hui, la cuisine occupe généreusement son temps. Il aime aussi la nature et passe beaucoup de temps dans la verdure, et ceci, on le retrouve dans son univers culinaire. Il est chef de cuisine à Paris. À côté, il donne également des cours de cuisine. “J’ai terriblement peur de participer à Top Chef !”. À travers les conseils des grands chefs, il espère trouver une forme de cadre. Lui qui n’aime pas le confort, le concours est l’occasion de se tester. Léo aime cuisiner les produits de saison et les mettre en valeur, mais il apprécie avant tout créer et imaginer et il a hâte de se confronter aux épreuves de Top Chef, pour laisser exploser sa créativité.
Hugo Riboulet (23 ans, Auvergne-Rhône-Alpes)
© Julien Theuil/M6
Habitué au “bien-manger” par ses grands-parents et sa mère qui cuisinent énormément, c’est logiquement qu’Hugo réalise son stage d’observation de troisième en cuisine, en Ardèche, d’où il est originaire. Il en fera son métier. Durant son baccalauréat professionnel cuisine, il multiplie les expériences auprès de grands chefs étoilés : Régis et Jacques Marcon, Laurent Azoulay… Il se dirige alors vers un BTS cuisine en alternance auprès du chef japonais Masashi Ijichi qui deviendra son mentor. À 20 ans, il rejoint le chef triplement étoilé Laurent Petit au Clos des Sens, à Annecy. “J’aime cuisiner car c’est quelque chose que j’ai toujours vu/voulu faire et fait naturellement auprès de ma mère. J’adore manger des bonnes choses et créer des plats pour donner du plaisir et surprendre les clients qui dégustent.” Hugo est un technicien affirmé, qui aime les étoiles. Ça ne lui pose aucun problème de diriger des plus âgés que lui et il revendique qu’être jeune n’est pas une barrière, mais réellement une force. “La cuisine représente ma passion avant tout, ma vie est dictée par ma passion. En cuisine je suis comme un poisson dans l’eau.” Hugo aime cuisiner le végétal au centre de l’assiette et les protéines en guise de condiment. Il aime utiliser et exploiter le légume à 100 %.
Gaston Savina (28 ans, Londres, Angleterre)
© Julien Theuil/M6
Gaston revient de loin. À la maison, l’ambiance est délétère. À l’aube de son adolescence, il perd son papa. Au moment où il a besoin de repères, tout s’écroule. À l’école, la loi du plus fort lui fait vivre des moments difficiles. La cuisine lui permet alors de s’échapper. “La cuisine m’a sauvé la vie ! Ça a toujours été un espace de réconfort pour moi.” Gaston s’épanouit dans la cuisine. Tant et si bien qu’il clôture ses années d’études avec les félicitations du jury et devient major de sa promotion. Après un baccalauréat hôtelier, Gaston apprend aux côtés de grands chefs comme Franck Graux ou encore Christophe Langrée. Désormais spécialisé dans l’événementiel ultra confidentiel, il accompagne ses clients à travers le monde. Ses carnets de réservation comptent des femmes et hommes d’affaires, d’innombrables célébrités, des têtes couronnées ou encore plusieurs ministres… “Top Chef est ma revanche sur mon enfance et plus particulièrement sur la vie en général pour un chef queer.” La cuisine de Gaston se veut gastronomique, créative, conceptuelle, mais aussi régressive. “Un moyen d’emmener les autres dans son univers et de faire vivre des émotions intensément”.
Sarika Sor (28 ans, Hauts-de-France)
© Patrick Robert/M6
Sarika est la grande gagnante d’Objectif Top Chef. Ses parents cambodgiens ont fui leur pays après le génocide des Khmers rouges. Ils n’ont pas eu une vie facile, mais ont toujours fait en sorte que leurs enfants ne manquent de rien et fassent de longues études. Après un master en marketing et gestion, puis un contrat de cheffe de produit dans un magasin de bricolage, Sarika décide il y a deux ans de tout abandonner pour se former à la cuisine. “À travers la cuisine, j’arrive à exprimer ma créativité et mon histoire : une cuisine aux techniques françaises ponctuée de saveurs asiatiques. C’est le seul domaine où je ne vois pas le temps passer. J’aime rassembler autour d’une bonne table. La cuisine exprime des valeurs qui me sont chères comme le partage, le plaisir, mais aussi la rigueur et la précision.” Aujourd’hui, apprentie dans un restaurant étoilé à Lille, Sarika sait qu’elle a trouvé sa voie et rêve d’ouvrir un jour son propre restaurant. Premier membre de la brigade de Philippe Etchebest, Sarika ne veut pas décevoir son chef et compte se battre pour le rendre fier.
Top Chef, tous les mercredis, à partir du 1er mars, à 21 heures 10 sur M6.