Quand on vous dit que la seconde main est un premier choix. L’espace homme des Galeries Lafayette de Paris Haussmann accueille depuis le 29 janvier son tout premier corner vintage avec la marque Cent Neuf (qui existait déjà côté femme depuis le 8 janvier).
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L’histoire est simple : trois anciens de la mode, Mathilde Carles, ex-merchandiser chez Céline et acheteuse pour les Galeries Lafayette, Gaultier Desandre Navarre qui tantôt écrivait des articles pour le Vogue US tantôt faisait du stylisme en freelance et Alexandre Iris, l’ancien directeur de la stratégie et du développement durable chez Ba&sh, se sont retrouvés il y a deux ans pour fonder Cent Neuf en partant du même constat : il y a beaucoup trop de vêtements dans ce bas monde.
Une marque qui ne produit rien
Cent Neuf (oui il y a bien un jeu de mots avec l’expression “faire sang neuf”) repense complètement le processus de conception. En clair, ils ne produisent rien. À la place : ils sourcent, chinent et écument les entrepôts de la France et de l’Europe où des centaines de milliers de vêtements attendent à être reportés. Alors ne faites pas l’erreur, ce n’est pas une boutique mais bien une marque vintage.
C’est-à-dire qu’ils imaginent une ligne, font leur moodboard, leur plan de collection, définissent un style et vont ensuite chercher des pièces qui vont coller à la DA qu’ils ont envie de mettre en avant cette saison. Les pièces (qui sont du coup des pièces uniques) sont bien sûr lavées et leur mise en rayon ressemble plus au merchandising d’une boutique fancy qu’à celui d’une friperie où les fringues s’entassent sur fond d’odeur de naphtaline (même si on aime bien aussi). En fait, ils essaient de faire du “neuf” avec de la seconde main et si vous êtes vif vous voyez un deuxième jeu de mots avec Cent Neuf : “sans [vêtement] neuf” vous captez ?
