Solary annonce son roaster académique et X/Twitter trouve encore le moyen de saouler tout le monde

Solary annonce son roaster académique et X/Twitter trouve encore le moyen de saouler tout le monde

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Solary

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Par Jules "Galdenash" Goetz

Publié

Être transphobe ne sera jamais à la mode.

On est entré dans cette gargantuesque année qu’est 2025 et X/Twitter trouve encore le moyen de déverser sa haine pour… rien. Le 19 février, Solary, structure française présente sur League of Legends (et bien d’autres jeux), a annoncé son académie, un roster inclusif pour jouer dans une ligue réservée aux minorités de genre en France. 

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Habituellement, ce genre d’annonce ne dérange pas, mais avec la présence de 3 joueuses transgenres, le post sort rapidement de la communauté de Solary pour toucher des communautés hors de l’eSport, qui insultent ces joueuses par pure transphobie. Sans comprendre le concept de ligue inclusive, rapidement, l’équipe est victime d’un harcèlement de masse et toutes les sphères de Twitter viennent pour poster leurs insultes sans rien connaître ni à la situation, ni aux joueuses, simplement dans une haine démesurée. Face à ce harcèlement, Solary réagit.

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L’organisation réaffirme son engagement en faveur de l’inclusivité, de la lutte contre le cyberharcèlement et de la sensibilisation aux problèmes de santé mentale. Elle condamne fermement tout propos discriminatoire basé sur le genre, l’origine ou la confession, soulignant que ces valeurs sont essentielles pour un écosystème sain et respectueux.

Le fait que SLY soit obligé de faire un communiqué prouve surtout qu’il y a une trop grosse montée des discours haineux et discriminatoires sur les réseaux sociaux (surtout sur X). Solary remercie la communauté Solary ainsi que d’autres organisations pour leur soutien envers les nouvelles recrues, appelle à une vigilance accrue et encourage les acteurs de l’esport à lutter contre la toxicité qui freine le développement de la scène. Kenny, streamer, résume très (trop ?) bien cette situation.

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Car oui, au-delà d’être discriminante, la transphobie est un délit. Et l’annonce n’est pas là pour plaire à une pseudo-idéologie “woke”, comme peuvent le souligner certaines personnes sur X, mais simplement pour permettre à tout le monde de jouer aux jeux vidéo et de s’identifier à leurs joueurs ou joueuses préféré·e·s. Dans les faits, les ligues majeures sont mixtes, mais peinent à voir des femmes se lancer dans l’eSport.

Récemment, Florescent, une joueuse de Valorant, a rejoint la ligue majeure européenne et est victime de transphobie à cause de sa situation. Une fois pour toutes, laissons les gens tranquilles, faire ce qu’ils veulent en enlevant les œillères dans un système qui, dans tous les cas, ne concerne pas les harceleurs. Ce sera la seule solution pour faire avancer les choses et par dessus tout : bienvenue aux joueuses dans ce merveilleux écosystème qu’est l’eSport, que la force soit avec vous !