Au début du printemps, ma collègue Lucie découvrait le Kid’s Club du prestigieux Normandy à Deauville. À l’aube de l’été, à 300 kilomètres au sud, c’est dans un autre bastion du groupe Barrière que j’ai pu passer 36 heures au sein du prestigieux Hermitage érigé face à la baie de La Baule, une des plus belles d’Europe.
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Ce dimanche en fin d’après-midi, le prestigieux Jumping international de La Baule se termine, le hall de l’Hermitage bourdonne de vie, avec en évidence une panière en osier remplie de carottes, clin d’œil pour les chevaux à glisser dans la poche d’une tenue bien quiet luxury – ici, le pull passe sur les épaules et on est plus léger du monogramme que dans le bastion normand.
© Konbini
Familles, couples, amateurs de cheval : dans quelques heures, la plupart des invités seront repartis dans le monde normal, mais alors que le soleil de fin d’après-midi descend doucement sur la baie, c’est autour d’une piscine entourée de pins que chacun essaie d’étirer au maximum un moment de douceur. Dans la piscine, une petite fille qui a sans doute école demain apprend à nager avec sa maman et dans ce cadre bienveillant, tout le monde espère qu’elle va réussir à sa première longueur.
Ciel violet
La Baule, ce bord de mer plus proche qu’ailleurs pour les villes du centre de la France, c’est l’endroit où, petit, moi aussi, j’ai appris à nager, dans un club pour enfant en contrebas des résidences où ma grand-mère tâchait d’emmener la famille l’été venu. C’est d’ailleurs la même année que j’ai mon premier souvenir lié à Barrière, quand un soir ma maman et mon oncle sont allés au Casino avec le nœud pap de rigueur à l’époque.
Je ne sais plus s’ils ont gagné ou perdu, mais je me souviens d’un moment familial électrique d’euphorie. Je passerais bien en fin de soirée au casino à quelques dizaines de mètres de l’Hermitage et c’est dans le même esprit que je prépare le bon moment ; se saper, boire un verre dans l’anonymat génial du bar de l’hôtel, avant d’aller dîner à l’Eden Beach, le resto de plage de l’hôtel.
La table à côté de la nôtre ce soir, c’est celle de la famille de la petite fille qui apprenait à nager plus tôt et qui, ce soir, a pour programme de compter les chevaux et les chiens qui courent à l’horizon sur la plage. Chaque table a son ambiance, quelques fêtards de fin de week-end, des familles, des dates ou des professionnels du cheval qui débriefent encore et encore le prestigieux concours de saut de l’après-midi.
L’océan se part doucement d’une ligne violette de jour d’été sans fin alors que les assiettes passent des entrées de jolis fruits de mer à une dernière tournée de digestif. Un tour au casino, un dernier verre et on rejoint notre chambre, une fenêtre entre-ouverte pour s’endormir au bruit des vagues.
Lundimanche
Notre court séjour ne fait que commencer, mais l’effervescence dans l’hôtel est forcément redescendue d’un cran. Dans les couloirs sans fin, on imagine toujours quelques histoires derrière les portes, toutes avec en point commun la fragrance signature des lieux, entêtante juste comme il faut.
Le ciel violet de la veille a laissé la place à un ciel voilé mais, comme si rien ne pouvait percer la bulle de bon temps dans les murs de l’Hermitage, on part, en croisant d’autres résidents au même programme remonter la plage vers le centre de La Baule, pour un passage obligé à la confiserie Manuel, haut lieu de la niniche avec son logo 70’s embossé. Je retrouve les mêmes couleurs et les mêmes parfums que dans mon enfance, comme un tour de piste, où ce coup-ci, c’est moi qui fais le plein pour les nièces et neveux restés à la vie civile de la fin juin.
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Au retour, toujours les pieds sur le sable, on se prend au jeu du pull sur les épaules et même si un labrador un peu foufou – mais très heureux lui aussi – est venu poser ses deux pattes bien sableuses sur un jean blanc, on reste droit dans le rôle du couple un peu chic, même si le polo est de seconde main et que le bolide la voiture garée devant l’hôtel est en leasing.
Le soir, on recroise ceux qui passaient un moment en famille et ceux qui faisaient la fête hier soir et on sait qu’après une autre nuit de sommeil dans un lit plus que king-size avec l’océan en berceuse, on repartira tous en espérant revenir bientôt pour étirer encore le temps dans une petite bulle de luxe où chacun peut être dans le rôle dont il a envie en profitant de toutes les attentions et d’un savoir-faire imaginé pour nous transmettre, à nous aussi, les meilleurs souvenirs.
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Hôtel Barrière L’Hermitage La Baule
5 Espl. Lucien Barrière, 44500 La Baule-Escoublac
Article rédigé dans le cadre d’une invitation par le groupe Barrière et l’agence Pascale Venot.