Près d’un footballeur sur dix à la Coupe du monde est un migrant. Cela peut sembler anecdotique, mais ça ne l’est pas quand on observe la discrimination qui existe dans le football professionnel. Pour mettre en lumière les défis auxquels sont confrontés les réfugiés, les migrants africains vivant en Russie se sont joints à d’autres venus d’Asie et du Moyen-Orient pour organiser leur propre version de la Coupe du monde.
— Fare (@farenet) July 3, 2018
Lining-up for the #RefugeesWelcome tournament in Red Square. 35 players from 15 countries. #WorldCup
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Sur la Place Rouge à Moscou, le tournoi réunissait des joueurs ivoiriens, congolais et nigérians qui ont tapé la balle aux côtés de migrants de pays comme la Syrie et l’Afghanistan. En tout, 35 joueurs de 15 pays ont participé aux matches.
Reuters rapporte que les joueurs ont été rassemblés par la fondation “Football contre le racisme en Europe” (FARE) et le Civic Assistance Committee (Comité d’aide civique), qui aide les migrants et les réfugiés.
Au-delà de la discrimination raciale, il est difficile pour les demandeurs d’asile d’obtenir le statut de réfugié en Russie. Ainsi, ces matches de football étaient un moyen pour les joueurs de faire savoir aux autorités qu’ils existaient et qu’elles pouvaient leur donner une chance.
Selon un rapport du TIME, plusieurs femmes travaillant pour des médias internationaux ont été harcelées et agressées pendant leur job à la Coupe du Monde. Pour aider à combattre le sexisme dans le football, les femmes étaient également impliquées dans le tournoi.
Amazing afternoon in Red Square. The message at the walls of the Kremlin was loud and clear #RefugeesWelcome #WorldCup pic.twitter.com/nO2JgKJKpM
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