Depuis la série Netflix Drive to Survive, la Formule 1 a tellement gagné en popularité que beaucoup d’entre nous se sont mis à suivre le championnat du monde, à monter le volume pour se donner rendez-vous au premier virage, et à appeler les pilotes par leurs prénoms, comme s’ils étaient nos potes.
Et à l’aube d’un mandat tout frais pour un des candidats de la présidentielle, nous sommes en droit de nous demander si ces pilotes de F1 ne sauraient pas aussi bien manier un volant que diriger un pays. Du coup, on a étudié la question en profondeur. Une enquête effectuée depuis mon canapé.
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#20. Nicholas Latifi
Clairement, ça part sur un mandat qui plonge le pays dans le chaos. Dans le Hall of Fame des pilotes de F1, Nicholas est dans le couloir, et y restera sûrement toute sa carrière. Mais sa vraie force, c’est qu’il peut se révéler être un game changer, un deus ex machina, où il se prend un mur et permet à Max Verstappen de remporter le championnat du monde 2021. Et un game changer, ça peut servir, à la tête de l’État.
#19. Lance Stroll
Déso, mais c’est non. Alors oui, ça fait deux Canadiens en fin de classement, mais bon, l’un est mauvais pilote et l’autre est beaucoup trop riche pour avoir si peu de talent, donc non merci, ciao, bonsoir, Lance.
#18. Carlos Sainz Jr.
Carlos Sainz Jr. possède le triste record d’être le pilote possédant le plus de points sans avoir remporté un seul GP. Et comme on sait ça, a-t-on vraiment envie d’avoir Carlos au pouvoir ? On ne croit pas, non.
#17. Alexander Albon
Après avoir été jeté de Red Bull, Alexander est parti en DTM (des courses de voitures de tourisme) pour ensuite être rappelé par la pire écurie de 2022 : Williams. Et personne ne veut d’un pilote Williams au pouvoir.
#16. Yuki Tsunoda
Juste parce qu’on l’aime bien depuis la saison 4 de DtS, on pourrait au moins lui filer un ministère. Mais pas plus, car le mec plante son AlphaTauri toutes les deux courses, donc pas envie qu’il passe cinq ans à l’Élysée. Autre argument contre lui : c’est un 2000, et le peuple n’est pas prêt à être gouverné par un 2000.
#15. Mick Schumacher
Difficile d’être le fils du plus grand pilote de tous les temps. Si Mick ne peut supporter cette pression, on doute qu’il puisse gérer un pays, malgré sa nouvelle super voiture. C’est un non pour, on l’espère, cette future légende des circuits.
#14. Guanyu Zhou
Après une bonne entrée dans sa carrière de pilote au volant de son Alfa Romeo, on manque encore de données sur le jeune pilote. Il est donc impossible de savoir si la conduite de Zhou lui permettrait de gérer notre beau pays qu’est la France. En tant que petit rookie du paddock, on pourrait le positionner sur un ministère à la cool, genre Outre-mer ou de la Culture.
#13. George Russell
Il est bon pilote, avec une bonne voiture, donc il se peut qu’il soit un bon président. Mais notre radar à petit coquin qui met des bâtons dans les roues de Lewis Hamilton ne nous plaît pas trop. On sent le gars plein de promesses qu’il ne tiendra pas.
#12. Kevin Magnussen
Kevin, c’est la surprise de 2022. Et si on lui met un bon gouvernement comme on lui a mis à disposition une excellente Haas, je pense qu’on peut obtenir cinq années pas trop, trop mal. Mais à lui seul, il ne tient pas le pays, donc c’est une 12e place saluée par la presse.
#11. Esteban Ocon
Comme il échoue au pied des points dans ce classement, il se peut qu’il échoue tout autant à la présidence de la France. OK, il possède un potentiel plus grand qu’on ne le pense, mais lorsqu’on prend du recul, Esteban n’aurait pas les épaules pour tenir l’Élysée.
#10. Sergio Pérez
Vous savez pour quelle raison on aime bien Checo Pérez ? Parce qu’il est un excellent défenseur, et un merveilleux allié, comme l’a démontré sa saison précédente avec le sacre de MaxiMax. Hélas, être surnommé le ministre mexicain de la Défense ne fait pas un bon président, mais ça permet de croire qu’on ne craindrait rien de potentiels envahisseurs s’il était à la tête de notre pays.
#9. Valtteri Bottas
Un Valtteri de chez Alfa Romeo, allégé des conflits perpétuels chez Mercedes avec Toto et Lewis, c’est un Valtteri détendu qui gérerait le pays avec chill. Et ça, on aime bien. Ça, on dit oui. Pas sûr que la France s’en sorte bien à la fin, car ça reste Bottas, faut pas déconner, mais ça ferait tout de même plaisir.
#8. Pierre Gasly
Pierre porte le numéro 10 cher à notre cœur. Pierre est cool. Pierre fait des vidéos sur le web. Pierre est le Français qui nous fait le plus vibrer en F1. Pierre possède un énorme potentiel pour aussi bien remporter des GP que des élections présidentielles. Plus on y pense (et on pense beaucoup à Pierre le soir avant de dormir), plus on se dit que Pierre au pouvoir serait une bonne idée.
#7. Lando Norris
Lando, c’est le mec qui sait ouvrir des bouteilles de champagne avec classe. Alors oui, vous me direz que ça sert à rien quand il s’agit de gérer un pays. Eh bien, je vous dirais alors que vous avez entièrement raison. Mais bon, ça reste cool, et même si 2022 commence mal pour McLaren, Lando reste un talentueux pilote qui peut tout casser d’ici quelques années. Donc Lando en président, on dit pourquoi pas.
#6. Max Verstappen
Max au volant d’une Formule 1, c’est la folie, le sang, la mélancolie, du rap, du fil rouge, des risques et du son. Donc si on souhaite une France qui envahit l’Europe, une France qui roule sur l’Espagne et l’Allemagne en passant par l’Italie, alors Max Verstappen est le président qu’il nous faut. Et il nous faut un gentil requin à la tête de l’État.
#5. Fernando Alonso
Fernando, c’est le vieux briscard de la F1 toujours fidèle au poste. Presque 40 ans, plus de 300 courses à son actif, deux fois champion du monde avec Renault, Alonso, c’est l’expérience, la sagesse, le seul mec pouvant défendre sur Hamilton avec une caisse pourrie. Du coup, c’est plutôt bon signe pour un mandat présidentiel, et on peut être certain qu’Alonso ne faiblira pas devant les grandes décisions qui l’attendent.
#4. Charles Leclerc
En Formule 1 comme pour gérer un pays, 2022 est l’année de Charles. Certes, il est irrégulier, et c’est ce qui lui vaut cette 4e place, mais Charles est tellement beau et riche qu’on aimerait qu’il tape dans nos pneus à chaque virage. Donc il peut bien devenir président, on restera agrippé à sa cheville comme les petites groupies que nous sommes.
#3. Lewis Hamilton
Fort de ses sept championnats du monde et de ses multiples records, Lewis est capable d’emmener la France loin. Très loin, même. La France de Lewis, c’est une France de gagnants qui fondent des entreprises et relancent l’économie pour terminer en pole position des pays de l’UE et du monde. Hélas, c’est aussi une France souffrant d’une équipe en carton, qui fait que des mauvais choix pour se prendre des undercuts H24. Donc Lewis, 3e seulement.
#2. Daniel Ricciardo
Le président le plus fun que la France puisse espérer. OK, Daniel n’est pas un vainqueur (une 3e place en 2014, pour huit GP remportés dans toute sa carrière), il n’empile pas les records, et aurait été vite oublié si la série Netflix n’existait pas. Mais a-t-on vraiment besoin de ça quand on a une bouille comme la sienne et une joie de vivre tellement solaire qu’elle peut résoudre n’importe quel conflit actuel ? Je ne crois pas, non. Daniel est un athlète complet et polyvalent, et il en sera de même pour sa carrière politique. Hâte de voir les autres dirigeants du Conseil de sécurité pratiquer le shoey.
#1. Sebastian Vettel
Seb a tout pour lui. Genre, vraiment tout. Il est le seul pilote à rassembler tous les aspects positifs d’un pilote de légende ET d’un excellent président. Il possède l’expérience d’un Alonso pour gérer les gros egos, les records d’un Hamilton pour relancer la croissance, le joli minois d’un Leclerc pour amadouer les chefs d’État, l’humour d’un Ricciardo, et surtout, une intelligence hors du commun des simples mortels que nous sommes. Sebastian Vettel s’intéresse à l’écologie, est altruiste, allemand, parle couramment 16 langues, offre les croissants le matin et est romantique. Il peut être président, ainsi que mon mari, s’il le souhaite.
Si tu n’es pas d’accord avec ce classement, n’hésite pas à envoyer un courrier à la FIA.