Cet été, la rédaction de Konbini révèle au grand jour ses guilty pleasures. Knacks froides, chaîne YouTube obscure ou drôle d’obsession pour des pages Wikipédia sans grand intérêt, préparez-vous à la grande exploration de nos plaisirs inavouables.
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Il y a des plaisirs coupables alimentaires plus honteux que d’autres. Ainsi, lorsque nous avons évoqué à nos collègues que les saucisses knacks étaient délicieuses lorsque dégustées froides, vous pouvez imaginer le dégoût et le jugement de ces derniers.
Enfin, si vous l’imaginez, c’est que vous aussi vous ressentez un dégoût. Sortez de vos carcans, embrassez la voie de la flemme et du plaisir instantané. Qui n’a jamais mangé un morceau d’un aliment cru qu’il était en train de découper ? Alors pourquoi une simple saucisse, qu’elle soit de porc, de volaille ou même végétale, serait plus infâme ?
Déjà, rassurez-vous : c’est sans danger. Regardez, c’est même Herta qui le dit.
Pensez à cette pauvre saucisse au fond du frigo, dernière survivante du paquet de quatre, abandonnée par toutes ses camarades. Vous allez bientôt la mettre dans une recette foireuse pour vous en débarrasser. Ou pire, vous allez la jeter ! Pourtant, l’orgasme culinaire est à portée de main. Généreuse, la knack n’a besoin d’aucun autre aliment pour se sublimer.
Il y a clairement un ostracisme des aliments salés par rapport à ces privilégiées de sucreries qui peuvent être grignotées telles quelles sans que cela ne choque la morale. Pourtant, nombreux sont ceux qui préfèrent le salé, et c’est exactement ce que vous prodiguera une knack froide : un shot de sel et de protéines. Avec sa consistance molle, son aspect de nourriture enfantine et sa facilité à être engloutie, la knack agit comme une madeleine de Proust du côté de chez sel.
C’est régressif, c’est pas forcément super healthy, mais surtout : ce n’est pas grave.
Ouvrez votre frigo, saisissez-la et dégustez-la froide, vous nous remercierez plus tard.
