Sans surprise, Caitlin Clark a été sélectionnée ce lundi en première position de la draft WNBA par la franchise d’Indiana Fever. La superstar du basket américain, véritable machine à records et légende du championnat universitaire féminin, va découvrir le monde professionnel dans quelques semaines et, logiquement, recevoir ses premiers salaires.
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Si les émoluments de la meneuse de jeu restent confortables pour le commun des mortels, à hauteur de 338 056 dollars sur quatre ans, ils restent largement inférieurs à ceux touchés par son dernier équivalent en NBA, Victor Wembanyama, numéro 1 de la draft NBA en 2023. Sur les quatre années de son contrat rookie, le Français devrait toucher environ 55 millions de dollars, soit 162 fois plus que la nouvelle joueuse d’Indiana Fever.
La situation contractuelle de Caitlin Clark eu égard à son statut de superstar de la balle orange à 22 ans seulement choque beaucoup de monde aux États-Unis, quand bien même les salaires des rookies sont plafonnés en WNBA et en NBA. Du président Joe Biden à des athlètes masculins de haut niveau en passant par des passionnés de sport, nombreux sont ceux à s’indigner des faibles revenus que touchera la double vice-championne universitaire avec Iowa.
“Même en étant la meilleure, on voit aujourd’hui que les femmes ne sont pas payées à leur juste valeur”, juge le président Biden dans un tweet. “Il est temps qu’on donne à nos filles les mêmes opportunités qu’à nos fils et qu’on s’assure que les femmes soient rémunérées à la hauteur de ce qu’elles méritent.”