Les compétitions hippiques vous évoquent vaguement quelque chose ? Vous avez déjà entraperçu une course sans vraiment comprendre ce qui se déroulait sous vos yeux ? Zoom sur cette discipline un peu trop méconnue qu’on vous explique en langage foot.
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Des foots, des courses
Soccer, futsal, beach soccer… Le football peut prendre de nombreuses formes. Et les courses hippiques aussi ! Plat, trot, obstacles, courses montées ou attelées : elles sont divisées en plusieurs disciplines. Mais alors, comment les différencier ?
Commençons par les courses montées, c’est-à-dire avec un jockey (en gros, un cavalier)… sur le cheval. Elles peuvent être de trot ou de galop. Ensuite, viennent les courses attelées, qui se déroulent, quant à elles, au trot. Le cavalier est alors un driver, et il pilote un cheval depuis son sulky (pour faire simple, un attelage à deux roues). Enfin, il y a les courses d’obstacles qui, surprise… impliquent des obstacles.
Un carton rouge : une disqualification
Allures irrégulières, mauvais comportement, trop grand nombre de foulées, chute : autant de raisons qui peuvent expliquer la disqualification d’un cheval lors d’une compétition hippique.
Ligue 1, Ligue 2 : Groupe 1, groupe 2, groupe 3
Alors que les équipes de foot sont classées par ligues, les courses hippiques sont catégorisées en groupes. Ainsi, de la même manière que les meilleures équipes sont en Ligue 1, les meilleurs chevaux se trouvent en Groupe 1. Et ici, pas de naming avec une entreprise de livraison ou dans le bâtiment, une enseigne de pizzeria ou de vente de meubles, on va à l’essentiel. Mais alors, qui est le PSG du monde hippique ?
Les maillots : des casaques
Durant un match de football, les joueurs portent des maillots aux couleurs de leur équipe. Lors d’une course hippique, c’est pareil : les jockeys et drivers (les cavaliers) portent des casaques aux couleurs du propriétaire du cheval, pour les identifier plus facilement sur la piste.
L’Amérique, c’est la Champions League
La Ligue des champions est au football ce que le Prix d’Amérique est au monde hippique. Tous les ans, le dernier dimanche de janvier, les meilleurs chevaux âgés de 4 à 11 ans se retrouvent sur l’hippodrome de Vincennes pour s’affronter lors d’une course mythique de trot attelé. Il s’agit de l’une des plus grandes épreuves hippiques internationales, avec des écuries venues du monde entier. En bref, c’est la Ligue des champions… avec quelques pays en plus !
Et contrairement à la véritable C1, les Français – chevaux et drivers – assurent au Prix d’Amérique. Une certaine équipe de football basée dans la plus belle ville du monde ferait bien d’en prendre de la graine.
Zidane, c’est Jean-Michel Bazire
À chaque compétition son champion. Dans le milieu hippique, Jean-Michel Bazire est surnommé “le Zidane des courses”. La raison ? Quatre fois vainqueur du Prix d’Amérique, et détenteur de vingt Sulkys d’or, il cumule les récompenses et succès. Une réussite qui semble être familiale : âgé de seulement 21 ans, son fils Nicolas Bazire remportait en janvier dernier son premier Prix d’Amérique. Du jamais-vu ! Le talent est dans les gènes.