Drôle d’ovni collaboratif, le Zen Burger est disponible à la carte de Burger King depuis mardi. Forcément, après le succès de celui d’Arkunir, on avait hâte de goûter. Et quoi de mieux qu’un match du PSG en Ligue des champions pour craquer pour un bon vieux burger ? Personnellement, n’étant pas très burger au bœuf, j’étais déjà hypé sur le papier par ce Zen Burger au poulet. Et évidemment, en grand professionnel, j’ai aussi goûté leur variante végétarienne.
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Le Zen Burger poulet
Bon, passons aux choses sérieuses. Qu’est-ce qu’on attend d’un burger au poulet ? Évidemment, qu’il soit crispy. Et je dois avouer que sur ce point, j’ai été agréablement surpris. Le poulet pané est sérieux. J’ai presque envie de dire que le plus dur est fait. Mais la particularité de ce burger est ailleurs. Ce qui le rend unique, c’est sa sauce “Simoké”, qui a été conçue spécialement pour l’occasion. Comme son nom l’indique, elle est fumée, et je dois bien l’avouer, le fumé, ce n’est pas ma passion, mais je dois le reconnaître, la sauce se marie bien avec le reste des ingrédients, et les kiffeurs de fumé y trouveront leur compte.
Tomates, cheddar, oignons crus et crispy, on est sur du simple et efficace. C’est peut-être le point faible de cette collaboration : on est évidemment plus sur de l’assemblage, que sur un concept révolutionnaire. Malgré tout, je pense que le burger ravira les fans de l’enseigne, et puis juste pour la blague de croquer dans un sandwich imaginé par Maxime Biaggi et Grimkujow, le ticket resto est bien dépensé.
Le Zen Burger végétarien
Alors ça, pour une surprise, c’en est une. En substitut du poulet, je m’attendais à un rösti de légumes frits, dont je suis personnellement assez friand. Mais non, Burger King propose depuis peu des versions “simili” de ses protéines, et je dois dire que le résultat est assez bluffant. Si la texture est un peu moins croustillante, une fois en bouche, la promesse est au rendez-vous. J’avais vraiment l’impression de manger du poulet. Avec mes acolytes, nous étions plus impressionnés par la texture et le goût de ce nugget végétarien que par le une-deux entre Vitinha et Hakimi (et pourtant, il était beau).
Pour finir
En conclusion : on n’est évidemment pas sur le burger du siècle, et on aurait aimé un burger moins conventionnel, mais ça reste un burger de fast-food qui fast-food comme il faut. Ce burger trouvera son public, et on salue la possibilité de commander une version végétarienne qui tienne sérieusement la route. Et comme d’hab avec ce genre de produit, on évitera de trop lire le Nutri-Score et d’en gloutonner trois par semaine.