On a testé Cavalier, le resto-bar qui donne envie de faire la fête autrement

On a testé Cavalier, le resto-bar qui donne envie de faire la fête autrement

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© Maki Manoukian

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Par Robin Panfili

Publié le

Dans le cœur de Paris, ce nouveau comptoir va faire parler de lui.

Ahhh, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas arpenté ce petit bout de rue, coincé entre la place de la République et le quai de Jemmapes. Il faut dire qu’on a pris de l’âge et qu’on a perdu l’habitude de venir prolonger les soirées dans les repaires de fêtards que sont les Petits Tonneaux, le Gibus ou la Favela Chic. On a également mis de côté l’époque où l’on venait y cueillir des kebabs à la nuit tombée, et pourtant, des années plus tard, nous y revoilà pour une étonnante ouverture : Cavalier.

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Ni vraiment un bar à cocktail, ni vraiment un resto, Cavalier est un de ces lieux hybrides que l’on peine à décrire par ce qu’ils sont, mais plutôt que par ce qu’ils font. Ici, on vient manger des petites assiettes très soignées en début de soirée (mention spéciale pour les brochettes de champignons, les agnolotti aux crevettes crues, à la cervelle frite et aux mémorables ribs de maïs), jusqu’à ce que la carte change à 23 heures. Place aux snacks de la maison, servis jusqu’à 5 heures du matin (vitello tonnato minute, tarama, charcuteries et fromages), le tout piloté Michaël Aldibek, jeune chef italien passé par le Noma et d’autres jolies tables étoilées européennes de Francfort à Madrid (Lafleur, Carmelo Greco, DiverXO, Ramón Freixa…)

L’autre particularité du lieu – au-delà de son grand et accueillant comptoir – est assez unique en son genre. Et pour cause : il s’agit d’un des seuls lieux à Paris où vous pourrez tirer un trait sur le rituel du gin tonic pour profiter, à la place, de vin naturel jusqu’à 5 heures du matin. C’est une incongruité qui donne un peu d’air à cette petite rue de la soif parisienne, habituée des excès et bières tiédasses. Si le vin naturel n’est pas forcément votre tasse de thé, vous pourrez vous aventurer dans la belle carte de cocktails de la maison (avec ou sans alcool) et vous frotter à l’un des breuvages les plus troublants de l’année, le Vaca Diablo. Un cocktail au mezcal, citron vert, whisky Laphroaig et jus d’ananas… mais surtout clarifié au lait et à la Fourme d’Ambert. Une expérience qui vaut assurément le détour.

On y va avec qui ? Un groupe de copains et copines pour commencer la soirée dans un lieu ni vraiment restaurant, ni vraiment bar, ou pour boire un dernier verre après la fermeture de votre rade préféré.

On y va à quelle heure ? Dès 19 heures pour ceux qui ont faim, jusqu’au petit matin pour ceux qui n’ont pas envie de dormir tout de suite.

On y va à l’improviste ? Tentez le coup si c’est pour boire un coup tardif, mais pensez à réserver si vous souhaitez y dîner en début de soirée. Et surtout si vous voulez attraper une table le long du joli comptoir.

Le coup de cœur ? Les agnolotti aux crevettes crues, parmesan et à la bisque. Petit bijou.

© Maki Manoukian

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L’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Cet article a été rédigé dans le cadre d’une invitation presse par l’agence Woki Toki.