On a enquêté sur le moulin à poivre qui se retrouve sur (presque) toutes les tables de restaurants

On a enquêté sur le moulin à poivre qui se retrouve sur (presque) toutes les tables de restaurants

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© Unsplash/Jay Wennington

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Par Robin Panfili

Publié le

On connaît Peugeot pour ses voitures, mais un peu moins pour ses moulins à poivre qui se retrouvent sur de très nombreuses tables de restaurants.

Dans votre brasserie préférée, votre resto de quartier, ou votre petite table gastronomique chérie… Ils sont partout. Ils trônent, fièrement, sur la table et parviennent à marquer les esprits grâce à leur forme unique. Eux, c’est les moulins à poivre, simples et classiques à première vue, floqués de la marque Peugeot. Car si aujourd’hui, on connaît bien les véhicules de la marque, il faut savoir que Peugeot dispose également d’un savoir-faire unique dans les arts de la table. Et, comme nous sommes nombreux à l’ignorer, les moulins à poivre sont même arrivés avant les voitures.

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Un petit point d’Histoire, pour commencer : en 1810, bien avant de fabriquer des voitures, les frères Peugeot, Jean-Pierre et Jean-Frédéric travaillent l’acier et fabriquent alors des outillages à main et notamment des scies à bois. Quelques années plus tard, en 1840, ils créent le premier moulin à café Peugeot, puis le premier moulin à poivre en 1847. Ce n’est que quelques années plus tard, en 1890, que la première voiture Peugeot voit le jour avec le modèle type 3. Mais depuis, les moulins à poivre, au même titre que les véhicules, n’ont rien perdu de leur popularité.

“Dès le XIXe siècle, les moulins à café Peugeot équipaient les cafés, les restaurants et estaminets de France. Cette réputation d’expertise, de qualité et de robustesse s’est transmise de génération en génération, y compris chez les restaurateurs. Le moulin Peugeot est une valeur sûre vers laquelle on revient toujours”, nous confie un porte-parole du groupe. “La marque Peugeot est une marque populaire, elle est ancrée dans le quotidien et dans l’imaginaire des gens. L’ADN Peugeot est fondé sur la volonté de faciliter l’usage. La voiture en est l’exemple le plus connu, mais bien avant ça, l’outillage, la crinoline, le moulin à café ou encore la lessiveuse ont contribué à rendre le quotidien des hommes et des femmes plus simple et plus agréable. Le moulin Peugeot se transmet fièrement de génération en génération. Avoir un moulin Peugeot est synonyme de goût et de précision.”

Depuis que le moulin à poivre est apparu dans les restaurants, tout le monde y a trouvé son bonheur. Les chefs, d’abord, qui ont vu dedans un objet robuste et fiable. “Les chefs utilisent naturellement le moulin Peugeot en cuisine pour sa performance, sa précision et sa durabilité. Il est fabriqué pour résister même à l’usage intensif qu’ont les chefs en cuisine. Le choix des matériaux contribue à ce succès : des matériaux nobles comme le bois et l’inox associés à un savoir-faire bicentenaire reconnu”, explique Peugeot. Mais les clients, eux aussi, ont la chance de profiter de l’objet une fois attablés. “Les chefs ont fait le choix d’offrir à leurs clients la possibilité de poursuivre l’expérience à table en y exposant fièrement les moulins. C’est un gage de qualité et de différenciation”. Selon une enquête statistique rapide et un peu hasardeuse menée par mes soins : sur les vingt-cinq derniers restaurants que j’ai fréquentés, dix-sept d’entre deux proposaient sur la table – ou sur demande – des moulins à poivre Peugeot.

Microplane, Le Creuset… et Peugeot ?

À l’image des râpes Microplane ou des cocottes en fonte, qui connaissent un engouement croissant et une petite hype indéniable chez les amateurs de cuisine, le moulin à poivre n’échappe pas à cette tendance. Alors, faut-il y voir une volonté de rendre le moulin à poivre accessible au grand public ? La réponse de Peugeot est claire : “Mais le moulin Peugeot l’est déjà. Présent dans les cuisines et sur les tables de foyers du monde entier, le moulin est un objet premium que les utilisateurs sont fiers d’offrir à leurs proches quelles que soient les occasions : anniversaire, mariage, emménagement, Noël…”.

Comme Microplane ou Le Creuset, qui ont misé sur des séries limitées, des nouveaux coloris et de nouvelles formes afin de s’adapter à un nouveau public et à s’ouvrir au plus grand nombre, Peugeot a également vu du potentiel dans cette stratégie. “Avoir le bon moulin, la bonne fonctionnalité, la bonne couleur et le bon poivre est un phénomène de mode et de différenciation. Il se décline dans de nombreuses tailles, couleurs et fonctionnalités. Il n’est pas rare d’en posséder plusieurs”, dit Peugeot. Une étude, menée en 2021 par Peugeot, le montre clairement : parmi les possesseurs de moulins à poivre, 42 % possèdent deux moulins différents à la maison, et 11 % en ont trois.

Pour maintenir ce niveau d’exigence du public et des professionnels, Peugeot refuse de se reposer sur ses lauriers et réfléchit continuellement à de nouveaux produits et de nouvelles fonctionnalités. “L’innovation, et plus encore l’ingéniosité, sont au cœur de l’ADN Peugeot. Se renouveler sans cesse, penser l’usage de manière ingénieuse et maline et inventer continuellement de nouveaux mécanismes qui répondent précisément aux caractéristiques propres de chaque épice – un moulin à cannelle par exemple ou encore un moulin à graines de lin”, dit la marque.

Alors que la mise en lumière des épices et des poivres d’exception grandit et qu’une meilleure connaissance du public pour les différents arômes et atouts de ces derniers s’observe depuis quelques années, quel rôle pourra bien jouer cette hype pour les moulins à poivre ? “Il y a un engouement croissant pour les poivres de qualité, à l’instar du phénomène sur les cafés d’origine, et pour la variété des arômes qu’ils offrent et donc la gamme de plaisirs qu’ils permettent en cuisine. Or un bon poivre exige un bon moulin, un bon mécanisme. Ainsi, il y a fort à parier que la hype du poivre participera de la hype du moulin.”