Après nous avoir embarqués dans ses valises au Japon, puis emportés dans une résidence remarquée au Perchoir Ménilmontant, on attendait des nouvelles de la jeune cheffe Alice Arnoux avec impatience. Mais c’est désormais chose faite, dans une petite cour cachée du quartier de Belleville.
À voir aussi sur Konbini
Alice Arnoux vient d’y ouvrir son petit et réconfortant Café de l’Usine, avec une ambition aussi simple qu’audacieuse : ici, le concept, c’est “pas de concept”. Juste une cuisine sincère, franche, généreuse et technique, qui trouve ses racines dans ses nombreuses expériences culinaires qui l’ont amenée de La Marine d’Alexandre Couillon, à Noma, au Pérou, jusque dans les cuisines de Merlin Labron-Johnson.
© Vincent Garnier
© Vincent Garnier
Dans ce petit restaurant, chauffé au poêle et étendu sur un rez-de-chaussée intimiste et une mezzanine qui abrite un sublime piano à queue, on est ouvert de midi à minuit, du mercredi au samedi. Et c’est justement le midi que se cache l’un des secrets les mieux gardés de la capitale : une formule déjeuner de cheffe imbattable, à 25 euros tout pile, pour un entrée-plat-dessert dont vous vous souviendrez.
© Cannelle Favier
Vous pourrez ainsi découvrir le plat, déjà classique, qui nous a marqués – et qui a secoué tous ceux qui y ont déjà plongé la fourchette : une truite des Pyrénées, beurre blanc et oseille, une pépite et, aussi, un petit clin d’œil au monument culinaire de la famille Troisgros, le saumon à l’oseille.
À ne pas manquer non plus, le menu du soir, à un prix imbattable également : 45 euros pour une petite envolée de cinq plats. On citera, pour cette semaine par exemple : prune Lovita et chèvre frais ; rillettes de poisson, blettes et citron confit ; truite grillée, cébettes et sauce vierge ; haricots coco en bouillon, pesto, tomates fumées ; fromage à la coupe ; reines-claudes, noisettes et fromage blanc.
Café de l’Usine
Du mercredi au samedi, midi-minuit
5 passage Piver (Paris 11e)