Ça y est : après des années de frustration, le calvaire des machines à glaces McDonald’s toujours en panne semble toucher à sa fin. Aux États-Unis, les machines à McFlurry en panne sont devenues presque aussi communes que les portiques RATP bloqués chez nous. Si ça a traîné si longtemps, c’est notamment parce que même les employés de McDo n’avaient pas le droit de les réparer eux-mêmes !
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Pourquoi cela a pris autant de temps ?
Le problème vient du fournisseur historique de ces machines, une entreprise du nom de Taylor. Cette société était la seule autorisée à intervenir en cas de panne, à cause de copyright qui interdisait toute tentative de réparation par un tiers. Résultat ? Les pannes s’accumulaient, les machines restaient hors service pendant des semaines et les clients repartaient souvent bredouilles.
McDonald’s a tellement traîné à régler la situation que même le gouvernement américain a dû s’en mêler en menant une enquête fédérale sur ce problème “majeur” — du moins pour la population américaine.
Mais cette fois, le Copyright Office des États-Unis a finalement statué que McDonald’s pouvait désormais réparer ses machines sans passer par l’entreprise Taylor. Cette décision est déjà entrée en vigueur et marque un tournant pour les fast-foods.
La fin d’un symbole
Les machines à glace de McDonald’s sont devenues un mème dans la pop culture, presque plus célèbres pour leurs pannes à répétition que pour les McFlurry eux-mêmes. Des fans en sont même arrivés à créer un site, McBroken.com, qui recense en temps réel le nombre de machines hors service dans les McDonald’s du monde entier — on n’en a pas en France, désolé. En moyenne, on estime que près de 15 % des machines à glaces sont en panne en permanence.
Grâce à cette nouvelle règle, les franchisés vont enfin pouvoir résoudre les petites pannes rapidement, ce qui devrait réduire ce chiffre. Il faudra peut-être encore un peu de temps avant que le changement ne soit visible partout, mais l’avenir s’annonce plus radieux pour les fans de glaces et milk-shakes.
