Les Argentins ont droit à un jour férié pour la parade des champions du monde à Buenos Aires

Les Argentins ont droit à un jour férié pour la parade des champions du monde à Buenos Aires

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© Luis ROBAYO / AFP

Pourquoi on n’a pas eu droit à ça le 16 juillet 2018 ?

Jour de fête et sans travail en Argentine : le gouvernement a décrété ce mardi férié, autorisant ainsi une foule gigantesque, qui devrait une nouvelle fois allègrement dépasser le million, à acclamer les héros de retour après leur titre de champion du monde remporté ce dimanche face à l’équipe de France.

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À bord d’un bus blanc à impériale floqué de trois étoiles, les désormais “tri-campeones” argentins passeront par l’Obélisque, au cœur de la capitale, le centre des célébrations ayant eu lieu dimanche après le titre. En prévision d’une inévitable ruée, l’autorité des routes, Corredores Viales, a d’ores et déjà pris des dispositions de déviation pour sécuriser les 32 km d’autoroute entre l’aéroport et le centre de Buenos Aires.

Douze heures d’attente pour voir les champions du monde

Dans l’après-midi, plusieurs milliers de supporters par grappes, en familles, avec des tentes, chaises de camping, parrillas, tambours — et bien sûr ballons — se postaient sur les larges bas-côtés ombragés du trajet d’environ dix kilomètres entre l’aéroport et l’AFA. Ils sont prêts à attendre leurs héros une douzaine d’heures pour voir les premiers le trophée doré tant désiré. Une réplique, de trois mètres de haut, a été installée sur place, confectionnée par des ouvriers fans de la Selección.

Un impressionnant cordon de policiers, avec un homme installé tous les deux, trois mètres, gardait le mur d’enceinte du complexe de l’AFA en cas de débordement, a constaté l’AFP. Car parmi le million de supporters qui ont fêté à Buenos Aires le troisième titre mondial dans une “alegria” indescriptible et jusque tard dans la nuit, nombreux étaient ceux résolus à accueillir les héros de Scaloni.

“Un réconfort pour l’âme”

“La coupe se rapproche encore un peu plus de l’Argentine”, rappelaient les chaînes de télévision, égrenant les heures de la journée avec des programmes spéciaux, tout en suivant l’évolution du vol de l’équipe au-dessus de l’Atlantique.

“Demain, les gens vont essayer de continuer cette fête. C’est une joie pour tout le peuple. C’est notre tour, c’est notre joie”, résumait Julio Berdun, 50 ans, réceptionniste. “Même si demain on continuera avec les mêmes problèmes, c’est un réconfort pour l’âme.”