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Depuis plus de 15 ans, Konbini va à la rencontre des plus grandes stars et personnalités de la pop culture dans le monde entier, celles et ceux qui nous font rêver au quotidien à travers leur passion, leur détermination et leurs talents, afin de vous livrer tous leurs secrets.
En 2023, la rédaction de Konbini a décidé de faire briller avant tout la jeunesse et la création francophones à travers 23 portraits de jeunes talents en pleine bourre, à suivre dès maintenant et dans les prochaines années. Des acteur·rice·s prometteur·se·s aux chanteur·se·s émergent·e·s, des chefs qui montent aux sportifs et sportives en pleine éclosion en passant par des artistes engagées de tout horizon, Konbini vous présente sa liste des 23 personnalités qui vont exploser en 2023.
La fiche d’identité d’Iliana Rupert, basketteuse, 21 ans
- Lieu de l’interview ? Chez elle, dans sa chambre.
- Son signe astro ? Cancer.
- Son meilleur moment de l’année 2022 ? Le titre WNBA avec les Aces de Las Vegas.
- La personnalité qui fera 2023 selon elle ? Victor Wembanyama. “Il va choquer pas mal de monde.”
- Sa citation phare pour se motiver ? Sa mère lui répète toujours : “Si tu veux être plus forte que les autres, il faut en faire plus que les autres.”
“Je préférais aller aux anniversaires qu’aux matches de basket“
Portrait. Au détour de vos errances sur TikTok, vous êtes peut-être tombé sur une vidéo d’Iliana Rupert (40 000 abonnés) documentant son quotidien de basketteuse professionnelle (et s’adonnant aussi à quelques challenges). Passionnée par les réseaux sociaux depuis tout jeune, elle commence sur Vine avant de s’imaginer avoir sa chaîne YouTube pour raconter sa vie d’athlète. “Mais c’est beaucoup de travail.” Puis elle découvre TikTok et se lance dans le vlogging lors des derniers Jeux olympiques, à Tokyo. Elle adore. Mais n’allez pas croire qu’elle passe tout son temps à filmer sa vie de sportive de haut niveau au détriment du terrain.
En 2022, la pivot culminant à 1,94 m a réalisé une année exceptionnelle en remportant le championnat de France et l’EuroCup avec le Tango Bourges – finissant MVP dans les deux compétitions – et le titre WNBA avec les Aces de Las Vegas, à seulement 21 ans. Et elle en veut encore. Plus. “Cette année, je suis en Italie [Virtus Bologna, ndlr], je veux remporter le championnat et la coupe ; avec l’équipe de France, il y a le championnat d’Europe ; et en WNBA [elle est désormais au Dream d’Atlanta, ndlr], je ne dis pas non à une deuxième bague”, avance-t-elle.
“Ce que je préfère dans le sport, c’est le collectif.”
Ambitieuse, Iliana Rupert n’est pas du genre à tirer des plans sur la comète. Quand certains programment leur carrière sur dix à quinze ans, elle “ne voit pas plus loin que deux ans, max”. Une méthode et une philosophie qui lui ont permis de remplir ses objectifs et de “gravir les échelons”, au point d’être aujourd’hui, à son jeune âge, une des meilleures basketteuses françaises.
Une ascension rapide dont elle est “très fière” et qui ne va pas sans une certaine pression. La fille du grand Thierry Rupert reconnaît qu’il n’est “pas toujours simple de prendre du recul quand ça va aussi vite”, nous confie-t-elle. “Je m’oblige à souffler et à réaliser tout ce que j’ai déjà fait.”
En regardant dans le rétro, elle se rappelle la gamine qui “préférait aller aux anniversaires” de ses copines “qu’aux matches de basket”. Une mentalité qu’elle a “encore aujourd’hui” : “Le basket est un jeu. Ce que je préfère dans le sport, c’est le collectif.” Une vision qui l’accompagne depuis ses débuts sur les parquets.
“On est très fiers de continuer à porter le maillot ‘Rupert 12’.”
Ce n’est qu’à l’âge de 11 ans que le basket devient “une passion” et qu’elle prend conscience de son talent. Elle qui a “toujours rêvé d’être chirurgienne” comprend qu’elle “ne pourra pas faire les deux”. Ce sera donc la balle orange, comme son petit frère Rayan et son père Thierry Rupert, disparu en 2013. Une filiation difficile à porter quand on pratique le même sport que son illustre parent. “Avant, on ne prononçait même pas mon prénom”, se rappelle-t-elle. Cataloguée comme “fille de” à ses débuts, elle voit la bascule opérer “après les championnats d’Europe U16 à Bourges” : “Mes performances ont parlé pour moi.”
Fière de s’être fait son propre nom, Iliana Rupert n’oublie pas de rendre hommage à son père. “Avec mon frère, on a joué avec le numéro 12 pour faire comme lui. En grandissant, on a toujours eu ce numéro. Même s’il était encore là, je l’aurais eu. On est très fiers de continuer à porter le maillot ‘Rupert 12’. On fait à peu près la même carrière, voire mieux. Indirectement, on lui rend hommage.”
Les recos d’Iliana Rupert :
- Une série : Teen Wolf de Jeff Davis ou Totally Spies! de Vincent Chalvon-Demersay et David Michel, disponibles sur Netflix.
- Un livre : Central Park de Guillaume Musso.
- Un film : Les sagas Harry Potter et Avatar.
- Un album : The Miseducation of Lauryn Hill de Lauryn Hill.