Disfrutar, à Barcelone, restaurant fondé par trois chefs issus du mythique elBulli, le pionnier de la cuisine moléculaire, a été sacré jeudi “meilleur restaurant au monde” 2024 par le classement 50 Best Restaurants. “Des plats imaginatifs sont exécutés avec une habileté technique exceptionnelle et servis de la manière la plus ludique possible”, commente 50 Best. Les menus d’Oriol Castro, Eduard Xatruch et Mateu Casañas se composent de trente plats différents.
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Le classement lancé par un groupe de presse britannique, en réponse au Michelin, fait une nouvelle fois la part belle aux restaurants espagnols. Asador Etxebarri, dans le village basque d’Axpe, arrive ainsi 2e, et DiverXO, à Madrid, 4e. Le 3e est un restaurant parisien, Table, du chef Bruno Verjus, qui était 10e l’année précédente. Le meilleur restaurant sud-américain, Maido, à Lima, arrive 5e et le meilleur restaurant nord-américain, Atomix, à New York, 6e.
Quatre restaurants français, tous à Paris, sont dans ce classement : outre Table, on y trouve Septime de Bertrand Grébaut (11e), Plénitude d’Arnaud Donckele (18e), et Arpège d’Alain Passard (45e). Le classement 50 Best est décerné depuis 2002 par plus de 1 000 “expert·e·s indépendant·e·s” (chef·fe·s, journalistes spécialisé·e·s, propriétaires de restaurants…) qui transmettent leurs notes au magazine Restaurant, du groupe William Reed.
La légitimité de ce classement, parrainé par plusieurs marques, est régulièrement contestée, notamment par des chef·fe·s français·es qui l’accusent de complaisance et d’opacité. Mais il est considéré comme plus audacieux que le Michelin pour discerner les nouvelles tendances en gastronomie. Ses détracteur·rice·s, français·es mais aussi japonais·es et américain·e·s, ont lancé en 2015 La liste, classement de 1 000 tables à travers le monde. D’après ce classement, le meilleur restaurant du monde est Le Bernardin à New York, qui n’apparaît pas parmi les 50 Best.
