La course des garçons de café, une épreuve née en 1914 dans les rues de Paris, fera son retour dans la capitale le 24 mars, après treize ans d’absence et à quatre mois des Jeux olympiques (26 juillet-11 août). “C’est la renaissance d’une course mythique”, a salué lundi lors d’une présentation Dan Lert, adjoint (EELV) à la transition écologique et président d’Eau de Paris, la régie municipale qui a repris l’organisation de la course pour un budget d’environ 100 000 euros, a-t-il précisé.
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La disparition de celle-ci depuis 2011 s’expliquait en effet par l’absence de “partenaire avec un budget”, a expliqué à l’AFP Pascal Mousset, président du Groupement des Hôtelleries et Restaurations (GHR) Paris Île-de-France. Historiquement, “le nom appartenait à l’Auvergnat de Paris, un magazine diffusé professionnellement” et qui faisait office de “sponsor principal”, a-t-il expliqué. “On a du mal à la réactiver.”
Rebaptisée “course des cafés”, l’épreuve réunira 200 participants pour un parcours de deux kilomètres dans le Marais, au départ et à l’arrivée de l’Hôtel de Ville, a indiqué l’adjoint (PCF) au commerce Nicolas Bonnet-Oulaldj. L’adjoint communiste a rappelé le rôle historique de cette course populaire, née selon lui en 1914 à Paris pour “mettre en avant ce service à la française, ces établissements que le monde entier nous envie, cette manière de vivre à Paris”.
“Nous souhaitons que les JO soient une dynamique positive pour la profession”, a-t-il dit, voyant dans la course un “moment qui permettra de lancer cette dynamique”. Apprentis ou plus expérimentés, les serveurs et serveuses, qui ont jusqu’au 20 mars pour s’inscrire, devront porter sur leur plateau, outre un croissant, un “café et un verre d’eau à ne pas renverser” et auront interdiction de courir, a précisé Dan Lert.
Ils porteront tous “un haut blanc, un bas noir et un tablier qui leur sera fourni”, a-t-il aussi indiqué. “L’eau de Paris, c’est la matière première de tous les cafés parisiens”, a rappelé le président de la régie publique, soulignant son prix de “4 centimes le litre” et rappelant que plus de 1 000 commerces de la capitale s’étaient déjà engagés à “remplir gratuitement la gourde des Parisiens et des touristes”.