On n’est pas encore sur de la voiture volante, mais c’est déjà ça. Cette petite révolution, on la doit à la société allemande Volocopter, et c’est peut-être nous, Français, qui allons la tester en premier. En partenariat avec les aéroports de Paris, le constructeur allemand a confirmé dans un communiqué diffusé mardi le lancement d’un service expérimental de taxis volants en Île-de-France, à l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024.
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Volocopter nous promet un moyen de transport plus rapide qu’une voiture, moins polluant qu’un hélicoptère et surtout moins dangereux. Baptisé VoloCity, le taxi volant ne pourra accueillir que deux personnes, dont un pilote. Il ne faudra pas espérer partager cette escapade aérienne avec vos proches. Pour ce qui est des prix, rien n’est encore fait. Christian Bauer, le directeur commercial de la marque, s’est confié au média L’Usine nouvelle à ce sujet :
“Nous ne voulons pas être un moyen de transport pour les riches. Notre ambition est de proposer un prix moyen de 100 euros entre les aéroports et les centres-villes d’ici à la fin de la décennie, soit à peine 20 à 30 euros de plus qu’un taxi classique.”
Des vertiports sont à l’étude pour relier les aéroports du Bourget et de Roissy-Charles-de-Gaulle à la gare d’Austerlitz à Paris ainsi que l’héliport d’Issy-les-Moulineaux à l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École. Pour espérer utiliser ces vertiports, il faut encore que l’engin obtienne la certification de l’Agence européenne de la sécurité aérienne.
Pour ce faire, le VoloCity devra justifier de moins d’un accident pour un milliard d’heures de vol, exactement comme les Airbus A320 ou A350. Pas de quoi inquiéter Christophe Bauer : “Notre aérotaxi fonctionne avec dix-huit couples moteur et hélice, alors qu’un hélicoptère n’en contient qu’un seul. La sécurité, assurée grâce à cette redondance, est notre priorité pour convaincre la clientèle.”