À deux jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Paris (28 août-8 septembre), tour d’horizon de sportifs français qui devraient animer la compétition :
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Alexis Hanquinquant, 38 ans, para-triathlon
Il y a quelques semaines, Alexis Hanquinquant déclarait à l’AFP : “Si je dois être au niveau auquel je suis, il n’y a pas de raison que cela se passe mal”, pour remporter un deuxième titre paralympique consécutif dans la catégorie PTS4 du para-triathlon. À 38 ans, le natif de Normandie amputé de la jambe droite, porte-drapeau masculin de la délégation française, dégage la confiance d’un athlète qui visera encore l’or, trois ans après Tokyo.
Alex Portal, 22 ans, para-natation
Médaillé d’argent en 200 mètres quatre nages et de bronze en 400 mètres nage libre pour ses premiers Jeux il y a trois ans, Alex Portal figure parmi les favoris français à Paris après avoir raflé trois titres de champion du monde l’été dernier à Manchester (100 mètres nage libre, 400 mètres nage libre, 200 mètres quatre nages) et une médaille d’argent sur 100 mètres papillon. Il a par ailleurs été auréolé de quatre médailles (deux argent, deux bronze) aux derniers Championnats d’Europe fin avril. Malvoyant de naissance, il sera accompagné de son frère Kylian, 17 ans, également nageur.
Dimitri Jozwicki, 27 ans, para-athlétisme
Sa cinquième place au 100 mètres catégorie T38 (paralysie partielle) lors des Championnats du monde de para-athlétisme à Paris en 2023 n’était pas celle espérée à la maison. À 27 ans, Dimitri Jozwicki aura à cœur de faire mieux aux Jeux, lui qui avait fini au pied du podium au Japon.
Benjamin Daviet, 35 ans, para-aviron
Si Benjamin Daviet connaîtra à Paris ses premiers Jeux d’été, il est loin d’être un novice. Avant de se lancer dans l’aventure du para-aviron aux côtés de Perle Bouge, il a déjà été médaillé à dix reprises aux Jeux paralympiques d’hiver, dont cinq fois en or en biathlon et ski de fond.
Alexandre Léauté, 23 ans, para-cyclisme
À seulement 23 ans, Alexandre Léauté dispose déjà d’un palmarès bien fourni, que ce soit sur piste ou sur route. Dans son armoire à médailles ne figurent pas moins de treize titres de champion du monde sur piste, les quatre derniers ayant été récoltés à Rio fin mars. À Tokyo en 2021, le Français est monté à quatre reprises sur le podium, avec en point d’orgue le titre paralympique de la poursuite C2 (hémiplégie du côté droit), qu’il tentera de conserver.
Heïdi Gaugain, 19 ans, para-cyclisme
À l’image de la délégation française, Heïdi Gaugain a brillé aux derniers championnats du monde de para-cyclisme au Brésil en s’adjugeant le titre de championne du monde sur le 3 km poursuite dans la catégorie C5, qui correspond à une atteinte au niveau d’un membre supérieur. Née sans avant-bras gauche, Heïdi Gaugain participe également à des courses valides et a été championne du monde junior en poursuite et lors de la course aux points. Une première pour une coureuse handisport.
Sandrine Martinet, 41 ans, para-judo
Avec quatre médailles paralympiques à son actif, dont un titre acquis en 2016, à Rio, Sandrine Martinet est l’un des visages les plus populaires du parasport français. À 41 ans, la championne de para-judo s’apprête à disputer ses sixièmes Jeux paralympiques.
Léa Ferney, 20 ans, para-tennis de table
Léa Ferney avait 17 ans lorsqu’elle a connu ses premiers Jeux à Tokyo, d’où elle a ramené la médaille d’argent dans sa catégorie Classe 11, réservée aux sportifs possédant une déficience intellectuelle. À l’époque, elle devient la première Française du sport adapté à atteindre une finale paralympique. En 2022, en Espagne, elle a ensuite été sacrée championne du monde.