Je gardais du Futuroscope de vagues souvenirs adolescents d’un week-end passé là-bas il y a près de 20 ans à enchaîner quelques attractions assise sur un siège qui bougeait devant un écran géant avec mes parents et ma fratrie. Maintenant que j’ai à mon tour un enfant, je parcours les parcs d’attractions avec un œil nouveau, désormais plus attachée à faire kiffer mon mioche de cinq ans qu’à vivre moi-même des sensations fortes. Alors quand le Futuroscope m’a proposé un petit week-end dans la Vienne pour tester son nouveau concept, l’Aquascope, je n’ai pas hésité une seconde : d’abord parce que le mioche adore la piscine, ensuite parce qu’on a l’air de pouvoir y vivre de vraies sensations.
À voir aussi sur Konbini
Rendez-vous est donc pris un week-end de fin septembre. Il fait moyen beau mais on s’en fiche : la “””piscine””” est, dieu merci, couverte. Après une inauguration en grande pompe devant les officiels, des influenceurs et la presse le samedi soir, on a tout notre dimanche matin pour tester et profiter d’Aquascope. Et une demi-journée n’est pas de trop, car le complexe est tout simplement immense.
Après être passés aux vestiaires (ultra pratique car très spacieux pour les familles, et, détail important : les douches sont chaudes), on débarque dans une espèce de hall qui dessert les différentes parties de l’Aquascope : à gauche, la faille de Kraki, soit l’espace dédié aux enfants, avec différents bassins et jeux pour tous les âges.
La faille de Kraki © Aquascope
À droite, une belle prouesse technique, avec les Abysses de lumière : on traverse tout l’Aquascope sur une bouée, dont un large espace plongé dans l’obscurité, où seules des lumières éclairent les murs pour un spectacle imaginaire apaisant. Vous pouvez aussi profiter de cet univers de la crique, un peu plus haut.
Spiral © Aquascope
Puis, un peu plus loin se trouve le cœur du complexe, “le hub”, d’où vous aurez l’embarras du choix pour profiter de la dizaine de toboggans, dont l’immense Spiral, que vous voyez alors au-dessus de vous et dans lequel vous perdez littéralement la tête. Si vous aimez les sensations fortes, ne passez pas à côté de Rocket, par quelques-uns bien nommé la “trappe” : vous partez d’une capsule, debout, les bras et jambes croisés, avant d’être projeté à la verticale dans le toboggan de 120 mètres. Ne pas hurler au décollage est un exploit. Testez à plusieurs Matrix pour une descente inédite dans une giga bouée ou Quick, pour un départ presque à la verticale et un atterrissage à l’extérieur, dans la rivière Aquadynamique. Évidemment, pour les plus jeunes ou les adultes moins aventureux, vous aurez Flash ou Reflex, moins longs, moins rapides mais pas moins impressionnants visuellement.
Flash © Agence Zébrelle
Pour vous remettre de vos émotions, direction la page dehors s’il fait beau ou la rivière extérieure où l’eau est chaude même s’il fait – 8 000. Sans oublier l’incontournable vague au fond du complexe, à côté du mini-snack pour vous restaurer. Oui, tout est prévu.
Alors oui, tout est gigantesque, mais pas de panique : tout est bien indiqué. Dans le hub, par exemple, de grands panneaux indiquent les différents toboggans, le chemin à emprunter pour y accéder et les éventuels accessoires à prendre pour en profiter. Des sauveteurs sont également là pour vous aiguiller (ou vous sauver la vie évidemment) et vous indiqueront les bonnes bouées en cas de doute.
© Aquascope
Seul point négatif de l’Aquascope : LA FATIGUE à la fin de la journée ! On plaisante, c’est évidemment une très bonne fatigue, et pour vous remettre de tout ça, direction le restaurant Space Loop en face, où vos plats seront servis comme par magie par un système de rails et de loopings. Les sensations fortes ne s’arrêtent donc jamais…
Aquascope, à partir de 39 euros par adulte, 32 euros par enfant. Article rédigé dans le cadre d’une invitation de l’agence Profile.