“Je ferai tout ce que je peux pour le garder au calendrier” : les pilotes français de Formule 1 Pierre Gasly et Esteban Ocon ont tenu à défendre vendredi le Grand Prix de France de F1, menacé de disparaître au profit de nouvelles courses.
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“Je suis très heureux de découvrir de nouveaux circuits, mais voir le Grand Prix de France menacé [sa présence au calendrier 2023 n’est actuellement pas assurée, ndlr], je ferai tout ce que je peux […] pour essayer de le garder au calendrier”, a défendu Ocon, en marge du Grand Prix d’Australie disputé ce week-end. “C’est très spécial pour nous de s’y rendre chaque année”, a poursuivi le pilote Alpine.
Même son de cloche chez Pierre Gasly : “En tant que Français, je soutiendrai toujours le Grand Prix de France […], la motivation, l’énergie, l’atmosphère, c’est quelque chose que l’on ne peut ressentir que dans son pays natal.” Et de poursuivre : “J’espère vraiment que nous pourrons voir le GP de France dans les prochaines années”. Si la décision ne dépendait que du pilote AlphaTauri, “j’aurais déjà signé le contrat”, a-t-il assuré.
Le GP de France avait fait son retour au calendrier de la F1 en 2018 sur le circuit Paul Ricard du Castellet (Var), après dix ans d’absence sur les terres françaises.
Si, selon Gasly, “aucun Grand Prix n’est à l’abri” de disparaître aujourd’hui — “car la popularité de la F1 est si élevée” — “c’est génial de voir les nouveaux circuits comme Miami, Vegas, tous ces endroits super divertissants”, rajoutés au calendrier, s’est toutefois réjoui le Normand.
Fin mars, le promoteur du championnat Formula 1, a annoncé l’arrivée du Grand Prix de Las Vegas en 2023, actant ainsi la troisième course de F1 aux États-Unis pour la saison prochaine après les GP d’Austin et de Miami – dont la première édition sera disputée le 8 mai prochain.
L’annonce de cette course arrive à l’heure où le calendrier de la saison 2022 comporte déjà un total record de 23 Grands Prix.
Si plusieurs des courses disputées cette saison ne sont pas encore assurées d’être au calendrier l’année prochaine, Stefano Domenicali avait assuré plus tôt en mars qu’il y a “du potentiel pour aller jusqu’à 24” Grands Prix dans une saison. Les Accords Concorde régissant la gouvernance et la répartition des revenus de la F1 limitent actuellement à 24 le nombre de courses par saison.
Konbini sports avec AFP.