Effectuer 300 séances de sport en 365 jours ? C’est beaucoup, non ? En effet, c’est beaucoup : de sueur, de courbatures et de fatigue. C’est le défi (un peu) fou (et maso) que je me lance cette année. Je vous explique pourquoi dans ce premier article d’une série que j’espère pleine d’endorphine et sans blessure (désolé d’avance, je raconte un peu ma vie).
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Tout commence en début d’année… 2022 quand, sur Twitter, je vois Redwane Telha et Babacar Sall annoncer qu’ils s’investissent dans ce challenge, déjà effectué par le passé par le twittos Cheedee (il a carrément poussé le délire à 500 séances en 2022). À l’époque, je ne ressens pas le besoin de le faire. Entre le basket à la Hoops Factory, le foot à Champigny-sur-Marne avec mes anciens collègues quadragénaires, les tests de sport pour Konbini (padel, escalade), j’étais bien sur l’activité physique en 2022. Mais une fissure méniscale au genou gauche au printemps me coupe dans mon élan.
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Les chiffres ne sont pas bons
Alors que j’enchaîne les examens médicaux, les rendez-vous chez le chirurgien orthopédique et que les chiffres sur la balance passent de deux à trois (oups, le summer body), l’idée de réaliser ce défi dans les premiers jours de 2023 fait petit à petit son chemin dans mon esprit.
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Il faut dire que depuis l’arrêt de la pratique de l’athlétisme en club, il y a plus d’une décennie de cela, je n’ai jamais repris le sport de manière régulière sur une année.
Ce n’est pas faute d’avoir essayé, comme en septembre 2019, quand je m’inscris dans le club d’athlé d’Aubervilliers, pour reprendre le cours de ma carrière d’autoproclamé “Prince de la ligne droite” (je n’étais même pas le meilleur du club), puis le Covid-19 est arrivé.
Premier objectif : les 21 kilomètres du semi-marathon de Paris
M’engager à faire 300 séances de sport sur l’année et à documenter ma progression ici, c’est une manière de renouer avec la routine de l’effort, comme à l’époque où je rêvais de devenir l’héritier de Maurice Greene et d’Asafa Powell. Pour être honnête, je suis à la fois effrayé et excité par cette perspective.
Pour me motiver, je me suis déjà inscrit au semi-marathon de Paris, le dimanche 5 mars. Cet engagement m’oblige à me préparer pour la course et fait office de parfait lancement au défi, à raison de cinq à six séances de sport par semaine. Après ça, le programme n’est pas encore très clair, mais j’aimerais renouer avec les coups de cœur de l’an dernier (padel, escalade), les classiques parties de basket et de foot, et essayer de nouvelles disciplines (yoga, dynamo, aquabike, crossfit…). Sur 300 séances, ça devrait le faire.