Eh oui ! En hockey sur glace, on a le droit d’arrêter le match pour péter la tronche de son adversaire

Une, pas deux

Eh oui ! En hockey sur glace, on a le droit d’arrêter le match pour péter la tronche de son adversaire

Image :

© AHL

photo de profil

Par Damien Garcia

Publié le

Ce n’est pas du MMA, mais presque.

Avec le regain de popularité des sports de combat, c’était le bon moment pour rappeler qu’en hockey sur glace aussi, on peut se foutre sur la gueule. Et ça, la AHL (ligue américaine de hockey sur glace) l’a bien compris, puisqu’elle nous a offert une délicieuse séquence ce week-end, pleine de violence et de directs du droit :

À voir aussi sur Konbini

Chargement du twitt...

Comment c’est possible ?

En réalité, dans les règles officielles du sport, le combat est illégal et donc puni. Mais comme les punitions varient selon les ligues, certaines sont beaucoup plus sujettes aux affrontements, parce qu’elles sont volontairement trop laxistes. C’est le cas des ligues américaines (AHL – NHL) où les joueurs sont sanctionnés de seulement quelques minutes de pénalité. Les combats sont donc fréquents et tolérés s’ils respectent certaines règles : les joueurs doivent écouter l’arbitre, ne pas frapper un homme à terre, et jeter leur crosse et leur gant pour ne pas s’en servir pendant le combat. On appelle ça “The Code” et la CBC en a même fait un documentaire (qui m’a bien servi pour y comprendre quelque chose). Si “The Code” est respecté, alors le combat peut commencer, et il sera arrêté dès lors qu’un des deux protagonistes ne tiendra plus debout sur ses patins.

Les ligues américaines s’accordent à dire que ces affrontements permettraient de libérer les joueurs d’une frustration qui aurait pu les amener à asséner des coups bien plus dangereux pendant le match. Après tout, on aime le divertissement, donc pourquoi pas. On peut même voter pour le gagnant d’un combat sur Hockey Fights, un site spécialisé dans les combats de hockey sur glace. Ici, c’est Alex Gallant (le rouge) qui l’emporte logiquement haut la main, avec 83,7 % des voix.