De la plus mignonne à celle qui nécessite une culotte de rechange, on a classé (objectivement) toutes les maisons hantées du Parc Astérix

Si vous aimez Halloween ET vous faire flipper, le Parc Astérix s’impose comme un incontournable lieu de pèlerinage depuis déjà plusieurs années grâce à ses maisons hantées par myriade. Bon, on force peut-être en disant “myriade” mais il y en a tout de même cinq au total que l’autrice de ces lignes a toutes testées sans tricher ni fermé les yeux ne serait-ce même qu’un seul instant – si avec ça, je n’ai pas une promotion, je n’y comprends plus rien.

Alors que vous soyez en quête de sensations fortes ou plus timides, voici le classement de toutes les maisons, de la plus chill à la plus macabre. À noter que dans toutes, les règles sont les mêmes : par groupe, vous déambulerez dans une maison plus ou moins grande, l’obscurité régnant ici et là. Des comédiens (pardon, des monstres) guettent et ont le droit de vous toucher, mais attention, la réciproque n’est pas autorisée. Si vous êtes impulsif ou cardiaque, il vaut peut-être mieux passer votre chemin, il serait dommage d’être radié du parc car vous avez foutu une patate à un noble Gaulois qui ne faisait que son travail.

#5. Mission Perdue

Déconseillée aux moins de 12 ans, c’est de loin la plus cute et donc la plus “facile” à gérer mais elle reste tout de même d’un certain niveau. Avec vos lunettes 3D, c’est à vous de défier l’espace et en vous baladant dans une map qui mettra votre sens de l’équilibre à contribution. À ne pas faire après avoir mangé ou si vous êtes épileptique, car certains effets donnent facilement la nausée. Sans spoiler, le dernier tableau est de toute beauté et digne d’American Horror Story.

#4. La colère d’Anubis

Elle est un peu plus effrayante que la précédente mais reste tout de même d’un level tolérable ! Avec un guide, nous découvrons l’inventaire d’une exposition sur l’Égypte antique. Problème, le matos est évidemment bourré d’esprits pas très branchés peace and love. Notre guide nous incite donc à accélérer la cadence pour échapper à tous ces petits farceurs maudits. L’acteur qui joue le gardien est impeccable et même si les apparitions de momies sont assez téléphonées, on sait pourquoi on a signé, donc cela fait toujours son petit effet.

#3. Le tombeau des dieux

Il s’agit encore d’une maison hantée avec une thématique égyptienne et c’est presque dommage mais pas de panique : elle ne fait pas doublon avec La colère d’Anubis et la complète plus qu’autre chose. Les acteurs sont plus nerveux et entreprenants, les jump scares plus présents. À un moment donné, une créature cachée dans l’eau m’agrippe même la jambe, et me fait presque choir. Je mentirais en disant que je n’ai pas agrippé mon ami comme si ma vie en dépendait pour lui résister, donc attention, les comédiens ne font VRAIMENT pas semblant. Certains tenteront même de vous chatouiller (mon point faible).

#2. Les catacombes

Un seul mot : éreintant, mais dans le sens positif du terme. Dans ces catacombes où vous êtes paumé, cadavres et autres joyeux monstres vous mèneront la vie dure, à commencer par un macchabée avec une pelle visiblement fraîchement sorti de sa tombe qui vous prépare un joli accueil. Une fois désorienté dans les catacombes, préparez-vous à faire votre petit sport, en vous baissant ici et là. Si vous avez une couche de prévue, pas de doute, c’est ici qu’il faut la sortir. Alors pourquoi les catacombes ne sont pas en haut du classement ? Eh bien à cause de l’obscurité, hélas, qui peut autant être une force qu’une faiblesse. OK, c’est cool et flippant de ne pas voir où on marche mais à un moment donné, tout notre groupe était coincé contre un mur, comme de misérables PNJ dans un jeu vidéo bourré de bugs. C’est un comédien qui est sorti de son rôle une miniseconde pour indiquer la bonne direction d’un geste de la main. Dommage, mais on ne boudera ni notre plaisir ni nos frayeurs !

#1. Les enfers de Pompéi

La plus récente est la meilleure maison, tout simplement, mais c’est aussi la plus difficile : comme son nom l’indique, vous allez revivre la tragédie du Vésuve en éruption, en l’an 79, rencontrant alors morts et survivants, brûlés, condamnés à flirter avec les enfers. La dimension historique est inédite et a un goût très particulier. En parlant de goût, tous vos sens seront sollicités : l’odeur de la lave chatouille les narines, la fumée aussi, et que dire des effets de lumière absolument démentiels qui vous feront presque dire : “Merde, c’est trop beau pour avoir peur là, tout de suite”. À noter qu’il faut payer un supplément de cinq euros, mais honnêtement, la peur provoquée et l’ambiance, encore une fois très différente des autres maisons, font que votre investissement sera vite rentabilisé.

Article écrit dans le cadre d’une invitation par Parc Astérix.