Le retour d’Ousmane Dembélé en Ligue 1 est incontestablement l’une des attractions du début de championnat. L’ancien Rennais, parti de France en 2016, s’est imposé comme l’un des joueurs les plus déroutants du continent avec dans sa manche un atout qui a contribué à le rendre singulier, celui d’être aussi à l’aise avec son pied droit qu’avec son pied gauche.
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Comme Dembélé, d’autres joueurs ont misé sur cette capacité à passer d’un pied à l’autre pour avancer dans leur carrière, jusqu’à parfois même en faire une spécificité. Petit florilège des ambidextres les plus célèbres du football.
Zinédine Zidane
L’aisance technique du Français, droitier de base, s’exprimait entre autres dans sa capacité à user des deux pieds sans aucune distinction. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si bon nombre de ses buts les plus iconiques ont été inscrits du pied gauche : son premier en équipe de France, face à la République tchèque en 1994, ce lob de demi-volée avec Bordeaux contre le Betis en 1995, cet enchaînement mémorable avec le Real Madrid contre la Corogne en 2002, et bien sûr, cette volée impossible la même année, en finale de Ligue des champions contre Leverkusen.
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Pavel Nedved
Le Tchèque, lui aussi vainqueur d’un Ballon d’Or (2003), brillait dans un registre un poil moins créatif, mais avec une capacité d’effort et une régularité qui en ont fait un joueur incontournable sur cette période. Parmi ses innombrables qualités, Nedved avait cette capacité à alterner les deux pieds en alliant dextérité et puissance, que ce soit côté droit ou côté gauche.
Rayan Cherki
Le prodige lyonnais impressionne les observateurs grâce à son aisance balle au pied et sa qualité de dribble. Mais s’il est aussi déroutant pour les adversaires, c’est parce que Cherki semble tout à fait à l’aise des deux pieds, pouvant frapper, passer et même conduire le ballon avec la même facilité quel que soit le pied.
Camel Meriem
Parmi les joueurs un temps promis à la succession de Zinédine Zidane, le nom de Camel Meriem est longtemps revenu avec récurrence. Milieu offensif lui aussi d’origine algérienne, Meriem partageait un autre point commun avec Zidane, celui d’être parfaitement habile des deux pieds.
Il l’avait expliqué en 2004, dans une interview pour France Football : “En termes de puissance de balle, je suis plus fort du pied droit. Si je dois frapper un coup franc ou un penalty, par exemple, j’utilise le pied droit. Mais pour la précision et la conduite de balle, c’est bizarre, mais j’ai une préférence pour le gauche, même si je suis assez à l’aise des deux pieds.”
Diego Forlán
L’un des joueurs emblématiques du football sud-américain des 20 dernières années, élu meilleur joueur du Mondial 2010, s’est très souvent distingué par ses frappes lointaines. Une faculté qu’il maîtrisait aussi bien de son pied droit que de son pied gauche. L’Uruguayen s’est forgé une véritable réputation de canonnier en Liga, sous les couleurs de Villarreal et de l’Atlético de Madrid.
Jaroslav Plasil
Le milieu de terrain tchèque est presque un Français d’adoption tant il a construit la majeure partie de sa carrière dans l’Hexagone, d’abord à Monaco (7 ans), puis à Bordeaux (10 ans) où il a ensuite embrassé une carrière de dirigeant une fois sa carrière sportive terminée. Plasil avait la particularité, comme beaucoup de joueurs ambidextres, de frapper les coups de pied arrêtés des deux pieds.
Santi Cazorla
L’Espagnol, qui fait partie des rares joueurs de cette liste encore en activité (il vient de s’engager, à 38 ans, avec le Real Oviedo), est peut-être celui qui donne la plus grande impression de maîtrise des deux pieds, que ce soit en termes précision ou de puissance. Lorsqu’il évoluait sous les couleurs d’Arsenal, Cazorla alternait les coups de pied arrêtés pied droit ou pied gauche quasiment sur demande.
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Glenn Hoddle
Joueur phare de Tottenham et de la sélection anglaise dans les années 1980, champion de France avec Monaco en 1988, Glenn Hoddle a inscrit près de 150 buts dans sa carrière avant d’épouser une carrière d’entraîneur. “En tant qu’ambidextre, je trouve qu’on a davantage d’options de jeu”, avait-il répondu lorsqu’il avait été interrogé sur sa faculté à jouer des deux pieds.
Simone Verdi
L’Italien n’est pas le nom le plus connu du football transalpin, bien qu’il ait écumé un certain nombre de clubs locaux relativement réputés. C’est probablement son passage à Bologne entre 2016 et 2018 qui coïncide avec le “prime” de sa carrière, d’autant plus qu’il a réussi à y accomplir une performance rare. Face à Crotone en 2017, Verdi réussit l’exploit de marquer deux coups francs dans un même match de Serie A, un du gauche, puis un du droit, le tout à sept minutes d’intervalle.
