Tu aimes courir ? Tu aimes préserver les océans ? Alors tu vas a-do-rer le mouvement “Run for the Oceans” créé par Adidas et Parley. L’opération est un partenariat avec les principales applications de running comme Strava ou Runtastic, et le concept est simple : 10 minutes de course = 1 bouteille en plastique collectée.
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Pour la cinquième édition de “Run for the Oceans”, on a eu l’occasion de papoter avec l’un de ses ambassadeurs : Dominic Thiem, un mec plutôt fort au tennis qui récolterait pas mal de bouteilles en plastique si on comptait ses matches en cinq sets. Vainqueur de l’US Open en 2020, il est aujourd’hui à la 194e place du classement ATP, notamment à cause d’une blessure au poignet qui l’a écarté des terrains pendant de nombreux mois. Cette interview a été pour nous l’occasion d’aborder des thèmes tels que l’écologie dans le tennis ou encore la motivation qu’il faut après avoir accompli le rêve de sa vie, à savoir remporter un tournoi du Grand Chelem.
Noli Provoste / adidas
Konbini sports | Salut Dominic, je suis vraiment très content de te revoir sur le circuit. Qu’est-ce que tu attends de cette saison ?
Dominic Thiem | Je veux récupérer un très bon niveau, c’est mon ambition première. C’est vrai que ça va de pair, mais pour le moment, c’est même plus important que gagner des matches car je suis encore loin de mon meilleur niveau. Là, tout de suite, j’ai avant tout besoin de passer plus d’heures sur le court et de faire le plus de matches possible, donc ça va prendre un peu de temps.
Tu t’es fixé un objectif en particulier ?
Je ne me suis fixé aucun objectif de classement pour cette année. Je veux juste commencer à poser les bases pour pouvoir passer à l’attaque en 2023 et être compétitif dans tous les tournois et tous les matches auxquels je participerai.
C’est pas trop difficile de garder la motivation après avoir remporté un Grand Chelem ?
Au début, c’était compliqué de rester motivé car j’ai travaillé très dur pendant très longtemps pour enfin accomplir ce rêve qui était l’objectif de ma vie. Contrairement à d’autres joueurs, ça ne m’est pas arrivé jeune. J’ai remporté l’US Open à 27 ans, plus ou moins au milieu de ma carrière, donc maintenant, je dois trouver de nouveaux objectifs pour ne pas perdre la motivation.
L’écologie est aussi un sujet important pour toi, comment faire pour être écoresponsable dans une industrie aussi polluante que le tennis ?
C’est vraiment pas facile car le tennis est un sport où l’empreinte carbone est vraiment forte, notamment à force de voyager chaque semaine d’un pays à l’autre pour les tournois. On prend beaucoup l’avion et on utilise énormément de plastique. De mon côté, j’essaie d’être aussi responsable que possible dans mon style de vie, que ce soit à travers mon régime alimentaire ou mon utilisation du plastique. Et puis j’essaie aussi d’utiliser ma plateforme et ma notoriété pour véhiculer les messages qui me semblent importants pour que ma communauté saisisse elle aussi l’ampleur du problème. J’espère que ça permettra aussi au circuit de faire des efforts pour devenir un peu plus vert.
Par où est-ce qu’on pourrait commencer ?
Il y a beaucoup de plastique dont on pourrait facilement se passer, ne serait-ce qu’avec les bouteilles et les sacs. J’essaie de les éviter le plus possible et j’espère que les tournois réussiront à trouver des alternatives pour ne plus avoir à en utiliser.
Finalement, être ambassadeur pour “Run for the Oceans” est plutôt logique pour toi.
Ça compte beaucoup pour moi car c’est un sujet qui me tient à cœur et qui me passionne. Je pense sincèrement que ce type de mouvement peut faire bouger les lignes et je suis extrêmement fier quand je vois le nombre de gens qui y participent chaque année.
Tu peux nous expliquer en quoi consiste “Run for the Oceans” ?
En gros, pour chaque dix minutes d’activité recensée, Parley et Adidas collectent une bouteille en plastique sur les plages et les côtes. J’espère qu’encore plus de gens y participeront cette année pour qu’on puisse retirer une énorme quantité de plastique des zones à danger.
Pour s’inscrire à la course “Run for the Oceans” qui se tiendra à Paris, c’est par ici.