Plus les années passent, plus je m’aperçois que je n’aurais pas dû juger si fort le duffle-coat moutarde de mon paternel dans les années 1990. Car cette année, la plupart des pièces sur mon moodboard saisonnier – clairement un mot pompeux pour désigner mes paniers abandonnés sur des boutiques en ligne – passent des inspirations rando aux inspirations chargé de TD d’histoire ancienne en Licence 1 (je peux me permettre, j’y étais : je suis venu, j’ai vu, j’ai rien vaincu du tout). Amis des cartes, des légendes et des commentaires de documents, je partage donc avec vous une petite sélection de pièces qu’on va adorer cet hiver, old money, un brin technique, option tache de craie.
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#1. Une Paraboot AVEC du velours
© Balibaris
Paraboot s’offre un retour en force depuis plusieurs saisons, mais la touche velours côtelé de la collab avec Balibaris fait s’approcher le soulier increvable de la case obsession de mon cerveau. Maman, je m’excuse d’avoir chouiné petit en portant ce genre de chaussure. Seul détail pas très éducation nationale : son prix, justifiable seulement si on les garde à vie. (Balibaris x Paraboot, 495 euros, sortie le 2 novembre)
#2. Un duffle-coat qui duffle-coat
Kith vient de dévoiler sa collection hiver – en s’offrant en passant les services de l’acteur japonais Ken Watanabe. La pièce maîtresse ? Un duffle-coat à aller lécher de l’œil, vu le prix sur son étiquette, comme si c’était une sortie scolaire à la boutique de la rue Pierre-Charron dans le 8e. (Kith & Kin Boucle Check Nolen Coat, 2 225 euros)
#3. De l’encre phospho, c’est pas sorcier
Sciences physiques après la géo ? Faguo sort une capsule baptisée “Forest Night”, toujours en matériaux recyclés, avec en bonus une touche en encre phospho. La pièce cool de la collection ? La veste polaire bien salle des profs aux motifs forêt vert foncé. (145 euros)
#4. Un sac pour garder les copies doubles au sec
© Mattia Balsamini / ROA
On n’est pas encore prêts pour sortir le gros cartable – mais ça arrive la saison prochaine, soyez-en sûr. Pour affronter l’hiver sans paumer sa trousse et le sujet du dernier devoir sur table, ROA vient de sortir sa capsule “Nightfall” avec un drybag sobre et technique. Le reste de la collection est magnifique aussi, mais plus pour rejouer Le Projet Blair Witch en forêt que pour commenter une carte des États-Unis sur le rétroprojecteur. (Nightfall Medaillon Drybag de ROA, 150 euros)
#5. Un parfum qui sent (bon) la salle de classe
Si Paddington n’était pas un ours, il pourrait clairement être prof. Alors, dans mon imaginaire, le parfum inspiré de sa confiture d’orange préférée par le parfumeur anglais Jo Malone me semble un choix judicieux. (75 euros les 30 ml)
