Les Jeux olympiques, c’est la course aux gagnants, à la première place. Les plus grands pays du monde ont la chance de pouvoir connaître l’émotion d’une médaille plus d’une fois, à chaque compétition. Quand la France en remporte 64 pendant ces JO 2024, la Chine en remporte 91 et les États-Unis 126. C’est tout simplement énorme.
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Derrière ces gros chiffres, il y a aussi une autre manière d’écrire l’Histoire pour d’autres nations. À chaque JO, pour certains, c’est l’occasion de remporter la première médaille olympique du pays. Et c’est justement ce que certains athlètes ont fait pendant ces Jeux olympiques à Paris. On vous présente ces médailles.
Sainte-Lucie
La sprinteuse Julien Alfred s’est révélée comme jamais durant ces JO 2024, remportant le 100 m femmes haut la main avec un chrono de 10 s 72. Elle termine devant Sha’Carri Richardson (États-Unis) et Melissa Jefferson (États-Unis).
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Quelques jours plus tard, elle représentait une nouvelle fois Sainte-Lucie, État insulaire des Antilles participant pour la huitième fois aux JO d’été. Elle terminera deuxième du 200 m femmes avec un chrono de 22 s 08, juste derrière Gabrielle Thomas (États-Unis) et devant Brittany Brown (États-Unis).
Équipe olympique des réfugiés
Cette équipe créée par le Comité international olympique participe aux JO depuis 2016. Elle permet aux athlètes ayant le statut de réfugiés et qui ne peuvent ou ne veulent pas appartenir à un pays de concourir aux Jeux olympiques.
Cindy Ngamba, née au Cameroun, n’est pas acceptée par son pays à cause de son orientation sexuelle. Il existe encore aujourd’hui une répression de l’homosexualité au sein de cet État du centre de l’Afrique. Depuis l’âge de 11 ans, elle habite au Royaume-Uni et aurait aimé représenter ce pays, comme le souhaitait la fédération britannique, mais on lui a refusé la nationalité. Elle a donc rejoint l’équipe olympique des réfugiés pour les JO 2024.
Elle a obtenu la première médaille de l’équipe en terminant troisième en boxe dans la catégorie des moins de 75 kg. Elle s’est inclinée face à Atheyna Bibeichi Bylon (Panama) en demi-finale. Comme il n’y a pas de petite finale en boxe, elle a remporté d’office la médaille de bronze.
Cap-Vert
Daniel Varela de Pina a remporté la première médaille de l’histoire du Cap-Vert. C’est le bronze qu’il ramène au pays en s’inclinant en demi-finale en boxe dans la catégorie des moins de 51 kg. Il a perdu face à Hasanboy Dusmatov (Ouzbékistan), futur vainqueur de la médaille d’or. Même chose que pour Cindy Ngamba avec les femmes, il n’y a pas de petite finale en boxe, alors c’est le bronze pour les deux perdants des deux demi-finales.
Albanie
L’Albanie ramène ses premières médailles après dix participations aux JO d’été et cinq aux JO d’hiver. C’est en lutte libre que le pays s’est distingué avec deux médailles de bronze remportées. Une par Islam Dudaev en moins de 65 kg et une autre par Chermen Valiev en moins de 74 kg.
Dominique
L’île caribéenne peut être fière de son athlète, Thea LaFond, qui remporte la première médaille de l’histoire de la Dominique, et pas n’importe laquelle : une médaille d’or. Elle s’est imposée en triple saut, en passant notamment la barre des 15,02 m. Elle devance Shanieka Ricketts (Jamaïque) et Jasmine Moore (États-Unis).
La Dominique participe aux Jeux olympiques d’été depuis 1996. Il a donc fallu attendre huit participations avant de finalement décrocher la plus belle des médailles. C’est beau.
