Bébou, sors de ton lit : on t’a concocté l’agenda parfait pour célébrer (voire prolonger) le mois des fiertés

Bébou, sors de ton lit : on t’a concocté l’agenda parfait pour célébrer (voire prolonger) le mois des fiertés

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© This is Drag

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Par Mélissa Chevreuil

Publié le

Déso pas déso, mais Karine Lemarchand n’hostera aucun des événements qu’on a sélectionnés.

Si le mois des fiertés est fort en symboles et sert de piqûre de rappel ô combien nécessaire au combat pour l’égalité, c’est aussi un moment propice aux retrouvailles et aux festivités. Parfois, les moments de liesse sont aussi politiques et forts que le fait de manifester pancarte tenue à bout de bras dans la rue. On te voit venir : tu as peut-être prévu de regarder Drag Race, Fellow Travelers chez toi ou Love Lies Bleeding au cinéma, sortir dans un bar ou mater avec nostalgie toutes tes stories prises durant le dernier concert de Dua Lipa ou Troye Sivan. Bébou, si on te disait que les événements inclusifs ne manquaient pas et qu’il y en a peut-être même qui pourraient te plaire juste en bas de chez toi ? Car on sait que tu as la flemme, voici notre modeste sélection faite juste pour toi et qui perdurent bien au-delà du mois de juin.

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Les différentes prides

Ça peut paraître évident, mais les marches des fiertés restent le premier moment de rencontres et de ralliement. À Paris, Calais, Biarritz et Nîmes, elle aura lieu le 29 juin, à Nice le 23 juin et à Marseille le 6 juillet. Mais si vous êtes d’humeur voyageuse et désireux de voir comment cela se passe au-delà de nos frontières, n’hésitez pas à checker. Il y en a par exemple une le 29 juin à Londres (où, l’an passé, les acteurs de Heartstopper étaient présents !) ainsi que le 10 août à Anvers en Belgique. C’est bien connu : tout ce qui se passe chez nos voisins belges est toujours mieux (non, mes collègues made in Belgium aka Coumbis et Flavio ne m’ont même pas lâché un billet pour écrire cette ligne).

Folle de Rage à Montpellier le 15 juin

La ville française connue, entre autres, pour son âme LGBTQIA+ friendly historique, accompagne sa 30e édition de la marche des fiertés par une soirée qui donne le ton : Folle de Rage. Au Zénith se lancera une fête très pop avec seulement du beau monde comme Nicky Doll, La Grande Dame ou Piche. Interdiction de partir avant la fin, soit 5 heures du matin. À l’heure de l’écriture de ces lignes, il n’est pas trop tard pour choper votre place !

Prix : à partir de 20 euros.

This is Drag à Paris les 6 et 7 juillet

Les cinéphiles ont Cannes. Les drags (en devenir ou néophytes) ont désormais This is Drag, ou une ode à cet art qui a enfin toute la lumière qu’il mérite. Rendez-vous au Trianon et à l’Élysée Montmartre durant tout un week-end pour voir de nombreuses performances de queens, kings et autres créatures qui ne manquent pas de panache.

Prix : à partir de 30 euros.

Intérieur Queer à Lyon du 11 au 14 juillet

C’est dans la ville des Lumières que se retrouveront de nombreux performeurs, ainsi qu’un concentré de cultures queer lyonnaise, pour sûr, mais aussi française et européenne. Mention honorable à l’affiche, de toute beauté, qu’il est possible de choper pour l’achat d’un pass – pour les rats, sachez aussi que de nombreux events sont à entrée libre.

Prix : pass 3 jours à 55 euros.

Sziget Festival à Budapest du 7 au 12 août

Comme toujours, côté musique et pour l’été, le continent européen est particulièrement généreux en festivals en tout genre (rap, pop, techno). Mais le Sziget a sans doute la programmation la plus queer friendly qui soit cette année (dans un pays pas forcément réputé pour, d’où le petit cliffhanger) avec, entre autres, Kylie Minogue (légende), Sam Smith, Halsey ou encore Aurora. Des avengers, quoi. Un quatuor pas choisi au hasard puisqu’aucun des intéressés ne se produit hélas en France cet été. D’où la nécessaire session de rattrapage au pays des sources thermales.

Prix : 85 euros le daily pass.

Queen Classic Surf Festival les 13, 14 et 15 septembre

Ou comment prolonger la torpeur des vacances dans un cadre estival certes mais aussi inclusif. Ce festival de surf (solidaire, et donc gratuit !) est clairement un lieu de rencontres et d’échange inopiné. Même si les noms de 2024 se font encore attendre, il y aura du beau monde, à n’en douter. Rien que l’an passé, c’est la DJ et activiste Barbara Butch qui avait animé la première soirée.

Prix : gratuit.