Comme à chaque cérémonie de remise de prix dans le monde du cinéma, tout le monde se fait passer le mot, précieux et élémentaire, des expérimentés aux plus novices : “Attention, tu vas avoir faim et tu ne mangeras rien avant un bon moment”. C’est ce qui avait poussé, par exemple, Jean-Pascal Zadi à s’envoyer un kebab à l’ancienne juste avant la cérémonie des César, ou les nominés des Golden Globes, comme chaque année, à se ruer dans le In-N-Out le plus proche pour s’envoyer un burger à l’issue des festivités.
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Aux Oscars, qui viennent de livrer un palmarès bien rempli, bien que les nominés et leurs accompagnants soient assis à table tout au long de la cérémonie, ces derniers n’ont rien à se mettre sous la dent. Alors, la plupart comptent sur le dîner de clôture, gargantuesque et bien arrosé, pour sceller une soirée longue et souvent à rallonge. Organisé dans les murs du Governors Ball, le repas de cette année s’apparentait davantage à un immense buffet, orchestré par le chef autrichien Wolfgang Puck, installé aux États-Unis depuis plusieurs décennies, et une brigade d’une centaine de chefs et cuisiniers pour l’accompagner.
Au menu ? Du jambon ibérique, le “meilleur au monde” selon le chef, mais surtout de grandes quantités de nourriture nécessaires à rassasier les centaines d’invités : 90 kg de saumon fumé, de poulet, de bœuf et de bar, près de 75 litres de sauce soja, 27 kg de champignons, 18 kg de crevettes et de chou-fleur, 100 canards et mille petits pains bao, rapporte El País.
Quant au déroulé du repas, dévoilé quelques jours avant la cérémonie, on retiendra un tartare de thon épicé au sésame et au miso, un steak tartare avec un pavé de pommes de terre, des hamburgers wagyu miniatures avec du cheddar maturé et un assortiment de pizzas signatures, des plats végétariens comme du pain grillé au beurre de miel, de la crème fraîche fouettée et des plats végétaliens comme le potsticker de carottes aux champignons et edamame, ajoute Variety.
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À suivre : une salade de betteraves et une salade de falafels aux pois chiches verts, herbes, labné de coco et vinaigrette citron, un mac and cheese façon cacio e pepe, du poulet à la truffe noire, du wagyu avec purée de pommes et céleri et du bar grillé au yuzu ponzu avec des artichauts marinés et sauce Veracruz. Pour l’option végétarienne : des agnolotti aux pois. À disposition des invités aussi, de la paella authentique, du houmous, du baba ganoush, des fish and chips et encore pas mal de pizzas à la demande.
Pour le dessert, pas moins de 37 créations pensées par le duo Kamel Guechida et Garry Larduinat, allant de l’éclair au chocolat noir et ganache au chocolat au gâteau au yuzu et à la noix de coco/chantilly/vanille de Tahiti, un déjà célèbre cigare au chocolat — qui ne se fume pas — ou encore un cheesecake à la framboise. Les invités ont également eu droit à des desserts plus traditionnels : tarte aux pommes, gaufres recouvertes de chocolat et spéculoos, biscuits chocolat et citron, et des croffles (oui, les croissants-waffles, c’est encore à la mode à LA, apparemment) en cinq parfums différents, servis avec glace, café, biscuits, fruits.
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De quoi remplir l’estomac de tout le monde ? Pas sûr.