Le président du comité d’organisation Tony Estanguet et le préfet de région Marc Guillaume accompagneront la maire de Paris Anne Hidalgo se baigner mercredi dans la Seine, à neuf jours des Jeux olympiques, a indiqué le préfet lundi sur France Bleu Paris. La ministre des Sports et des Jeux, Amélie Oudéa-Castéra, les a devancés samedi.
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“Depuis 15 jours, nous voyons que nous sommes aux normes” quant à la qualité bactériologique du fleuve, s’est félicité le préfet. Vendredi, les autorités locales ont annoncé de nouveaux bons résultats de l’analyse de l’eau, à deux semaines du début des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) qui prévoit des épreuves dans le fleuve.
Quant au débit, toujours trois fois plus élevé que la normale lundi matin, avec plus de 450 m3/seconde contre 100 à 150 habituellement en été, il va aller vers une “baisse” qui sera “compatible avec la cérémonie d’ouverture”, une parade nautique inédite sur la Seine, a assuré le préfet.
Il est toutefois “possible” que des bateaux au plus gros tirant d’air soient remplacés par des plus petits, a aussi indiqué Marc Guillaume.
Anne Hidalgo s’était engagée à un plongeon historique dans le fleuve avant les JO, qui ont selon les organisateurs permis d’accélérer le plan de dépollution du fleuve afin d’y permettre la baignade sur une trentaine de sites en Île-de-France. L’État et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard dans ce plan.
“On va avoir dépollué au-delà des objectifs fixés”, s’est félicité Marc Guillaume, précisant que 50 % des résidences aux mauvais branchements seront traitées pour les JO.
L’un des objectifs prioritaires du plan est de corriger les mauvais raccordements de 23 000 habitations situées en amont de Paris qui rejoignent directement la Seine et la Marne sans que les eaux usées ne soient traitées.
Sur le dossier de la sécurité privée, autre point d’interrogation pour les organisateurs, ce sont encore “700 personnes qui restent à recruter”, a ajouté le préfet.