Pour les néophytes, sachez qu’un match de basketball classique est rythmé par une shot clock. Concrètement, c’est un chronomètre qui régule le temps maximum d’une possession. Ce décompte force le jeu et permet de rythmer un match. Une fois les 24 secondes écoulées, si l’équipe qui attaque n’a rien fait, elle rend le ballon à l’adversaire.
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Avec de telles règles, comment est-il possible qu’une équipe ait gagné avec seulement cinq points ? Une bonne défense ? Deux mauvaises attaques ? Non, je vous explique. On est aux États-Unis, dans un match qui oppose deux équipes lycéennes de l’Oklahoma. Mais… dans le basketball lycéen, il n’y a pas l’obligation d’utiliser une shot clock. Les Anadarko High School Warriors ont donc joué la possession durant l’intégralité du match.
Le plus fou, c’est que leur stratégie était d’être menés durant l’entièreté du match, et d’opter pour la réussite d’un tir à trois points dans les dernières secondes. Ce qui les ferait passer devant au tableau d’affichage. Génie ou antijeu ? Le public a tranché puisqu’ils les ont hués durant l’intégralité du match.
Aux États-Unis, une équipe lycéenne joue le championnat de son État, ici l’Oklahoma. C’est ce dernier qui décide ou non d’utiliser un chronomètre. Un article du New York Times, révèle qu’une vingtaine d’États utilise déjà le chronomètre ou prévoit de le faire la saison prochaine. L’Oklahoma les a rejetés le mois dernier, citant le coût des horloges. Une décision très remise en cause après la rencontre, qui a réouvert le débat sur la nécessité d’un chronomètre pour le basketball lycéen.
Heureusement, de son côté, la NBA a adopté le chronomètre de 24 secondes en 1954. Avant ça, la ligue était en proie à des matchs lents et à faible score. En 1950, les Pistons ont battu les Lakers 19-18 lors du match de championnat avec le score le plus bas jamais enregistré.