Ils étaient 23, ils sont désormais 26 : comme les autres sélections, les Bleus ont renforcé leur équipe pour cet Euro. Puisque vous les connaissez déjà tous footballistiquement, on vous propose une revue d’effectif tout en punchlines.
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Hugo Lloris
La punchline : “J’prends du terrain, je le grignote, comme Hugo Lloris je pivote” (Kaaris, “Je bibi”).
Pivoter, plonger, sauter, dégager… Bref, Hugo Lloris va avoir besoin de beaucoup de verbes pour protéger la cage bleue face aux assauts de Werner, Gnabry, Sané, Cristiano, Silva et Jota.
Benjamin Pavard
La punchline : “On a la meilleure, y a que d’la ppe-fra, en lu-lu comme Pavard” (SDM, “Titulaire”).
Cette reprise de volée qui a fait bondir la France en juillet 2018 est la bénédiction et la malédiction de Benjamin Pavard, qui sera associé pour la vie à ce but. Ici, le poulain de Booba l’utilise pour faire une métaphore avec la drogue vendue chez lui. On espère que le Munichois effacera son exploit avec un autre encore plus fou.
Raphaël Varane
La punchline : “Gérer la zone comme Sergio et Varane” (13 Block, “Kobe”).
S’il a été en difficulté cette saison, Raphaël Varane va devoir sortir un gros Euro pour gérer la zone aux côtés de Kimpembe, afin que la France puisse aller loin dans la compétition.
Presnel Kimpembe
La punchline : “Du sang sur ma nouvelle paire de MB, surveille tes arrières comme Kimpembe” (La Fouine, “Sacoche”).
Fini le rôle d’ambianceur à l’enceinte portable, le Titi parisien devrait attaquer cet Euro dans la peau d’un titulaire, avec pour rôle de surveiller les arrières de la garde tricolore. On espère que cette nouvelle mission ne l’empêchera pas de passer du Naza dans le vestiaire.
Lucas Hernandez
La punchline : “On attaque sur les ailes grâce à des latéraux de talent, Lucas Hernandez” (Mister V, “Rap vs Realité 2”).
S’il faut aller dans un sketch de Yvick pour entendre le nom de Hernandez, c’est qu’il est en général plutôt associé à des personnages de Oz ou Narcos dans le rap. Le manque de popularité de Lucas s’explique sûrement par le fait qu’il n’a jamais joué en France parce que, autrement, le garçon a assez de folie en lui pour qu’on l’adore.
N’Golo Kanté
La punchline : “Sourire comme N’Golo Kanté quand j’suis en ville” (Slimka, “Kanté”).
Un son qui porte le nom de Kanté mais pour parler de son sourire… N’Golo va pouvoir prouver une nouvelle fois au rappeur suisse et au reste de l’Europe que, derrière ce grand sourire, se cache le milieu le plus teigneux de la galaxie football.
Paul Pogba
La punchline : “J’mets extérieur, changement d’aile, Paul Pogba” (JuL, “Fais-moi la passe”).
Des termes techniques qui correspondent bien au profil du joueur : on sait vite quand on a affaire à un connaisseur et c’est bien le cas du J, qui dédicace le double P. Vrais reconnaissent vrais.
Adrien Rabiot
La punchline : “Sur le terrain, jeune et beau comme Rabiot” (Jok’Air, “Yu-Gi-Oh”).
Pas sûr que DD ait rappelé le duc du 9-4 pour son physique avantageux, mais le rappeur-joueur du Variétés Club de France a quand même décidé de mentionner ce fait. Au moins, ça change des punchlines avec les mots “terrain” et “frappe”.
Kylian Mbappé
La punchline : “9.3 c’est la haine, la paix, ça fabrique des mecs à part, ça fabrique des Mbappé” (Kool Shen, “Sur le drapeau”).
La symbolique est belle : NTM sort son dernier album en 1998, l’année de la naissance de Kyky. Quand le groupe se reforme pour feater avec Fianso sur 93 Empire, Kool Shen ne manque pas de dédicacer l’enfant du pays. Plus que jamais, il n’y a pas que la Seine-Saint-Denis que le gamin de Bondy va porter sur ces épaules cet été, mais bien tout un pays.
Antoine Griezmann
La punchline : “My n**** re-up, takin’ change, feel like Griezmann” (Lil Mosey, “Bust Down Cartier”).
Il fallait bien un rappeur américain pour dédicacer le plus amoureux de la culture US du groupe.
Karim Benzema
La punchline : “Petit, mélange pas la F1 et le karting” (Booba, “Inédit”).
Il l’a dit, il le sait, vous le savez, il va devoir assumer. Le peuple compte sur KB19 pour grimper en haut du podium.
Steve Mandanda
La punchline : “Oui, si tu pars, tu reviendras un peu comme Mandanda” (Kemmler, “Mandanda”).
Le rappeur marseillais loue ici la fidélité du gardien au club de sa ville mais ça marche aussi avec les Bleus. Steve attaque sa sixième compétition internationale sur le banc de touche.
Mike Maignan
La punchline : “Loup dans la night, Jon Snow” (Hamza,”Jon Snow”).
C’est triste mais le troisième portier de l’équipe de France n’a jamais été cité par un rappeur – à notre connaissance. Heureusement qu’en tant que dernier rempart du Nord parti conquérir le Sud, l’analogie avec Jon Snow est toute trouvée.
Léo Dubois
La punchline : “Oh ! Comment je m’appelle ‘Dubois’, dis mon nom ‘Dubois'” (Faf Larage, “Gomez & Dubois”).
Malheureusement pour Léo, le seul Dubois connu dans le rap est un personnage de flic ripou interprété par Faf Larage. Une petite volée à la Pavard pour changer de statut ?
Kurt Zouma
La punchline : “Got Z’s in the back, Kurt Zouma” (Chuks, “No Hook”).
Peu populaire en France, le Kurt va peut-être avoir l’occasion de se montrer un peu plus et finir par être cité ailleurs que dans d’obscurs morceaux de drill irlandaise.
Clément Lenglet
La punchline : “Ça mélange le rebeu, le lingala et Lenglet” (Shay, “PMW”).
Non, Shay ne parlait pas vraiment de Clément, mais c’était ça ou ça.
Lucas Digne
La punchline : “J’les ai vus à la rue dans le mal, tous pris de vitesse comme Lucas Digne” (Enfantdepauvres, “Madre mia”).
Les clichés ont parfois la peau dure mais difficile d’imaginer cette phrase en 2021, tant Lucas Digne a pris du poids au point de sérieusement remettre en cause la hiérarchie à son poste.
Jules Koundé
La punchline : “…”
On a presque envie de dire : “Hello darkness my old friend.” Ce pauvre Jules n’a jamais été punchliné…
Corentin Tolisso
La punchline : “Je m’arrêterais pas tant que j’ai pas le flouz à Tolisso” (Kofs, “Freestyle Istanbul”).
Le capitaine de la Bande organisée marseillaise a choisi de mettre en avant le milieu des Bleus pour son salaire. Corentin aurait sûrement préféré une dédicace de Damso puisqu’il reprend son signe quand il marque.
Moussa Sissoko
La punchline : “Vollspann, Moussa Sissoko (brra)” (Luciano, “Okocha”).
Ici, le rappeur allemand évoque une frappe/un coup de pied. Car, on a tendance à l’oublier, mais le soldat de DD est capable d’envoyer de vrais missiles, comme ce coup franc époque TFC.
Thomas Lemar
La punchline : “On connaît bien la rue, on connaît les bagarres, Lemar de sang” (JuL, “Y a que des s*lopes”).
Oui, JuL dit “les mares de sang”, mais laissez parler votre imagination parfois.
Marcus Thuram
La punchline : “J’suis sur le rain-té comme Marcus Thuram” (Maly, “Marcus Thuram”).
Si Marcus ne semble avoir qu’un fan dans le rap français, un petit doublé en demi-finale lui permettrait sûrement d’obtenir la popularité de papa.
Kingsley Coman
La punchline : “Faut que j’bombarde à la Kingsley Coman” (Heuss l’Enfoiré, “BX Land #1”).
La vitesse de Kingsley fera partie des mille et uns atouts offensifs de Deschamps et, ça, Heuss le sait depuis ses débuts.
Olivier Giroud
La punchline : “J’suis pas Olivier Giroud car moi, je vise le but” (Dabs, “Tes rêves”).
S’il nous a avoué bien aimer le joueur, Dabs ne s’est pas remis d’un loupé face au but vide. On espère qu’il n’en fera pas un nouveau cet été.
Wissam Ben Yedder
La punchline : “J’ai raté tous les exams, m’suis démarqué comme Wissam Ben Yedder” (Kemmler, “#CestKem4”).
Un joueur rarement cité, une caractéristique réelle du joueur, pas assez mise en avant : en voilà une très belle punchline de foot. Un esthète qui écrit sur un esthète.
Ousmane Dembélé
La punchline : “On leur remet des Dembouz, ils glissent comme Boateng sur la pelouse” (Larry, “Beatles”).
Le petit prince des crochets n’aura pas Boateng à affronter, mais on lui souhaite de tous les mettre au sol quand même.