Microsoft a récemment annoncé une avancée majeure dans le domaine de l’informatique quantique en dévoilant sa nouvelle puce, nommée Majorana 1. Cette puce utilise un matériau innovant appelé “topoconducteur“, qui permet de créer des qubits plus stables et fiables, éléments fondamentaux des ordinateurs quantiques.
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Contrairement aux ordinateurs classiques qui utilisent des bits (0 ou 1), les ordinateurs quantiques utilisent des qubits capables de représenter plusieurs états simultanément, offrant ainsi une puissance de calcul exponentielle. En gros, un calcul qui prendrait 15 ans à être effectué par un ordinateur classique, cette puce peut le résoudre en quelques secondes, voire en minutes pour les problèmes les plus complexes.
Actuellement, les ordinateurs quantiques existants sont limités par des taux d’erreur élevés, rendant leur utilisation peu fiable pour des applications pratiques. Cependant, la puce Majorana 1 de Microsoft vise à surmonter ces obstacles en réduisant considérablement ces erreurs, rapprochant ainsi l’entreprise de la réalisation d’un ordinateur quantique commercial fonctionnel dans les prochaines années.
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Cette avancée pourrait permettre de résoudre des problèmes complexes bien plus rapidement que les ordinateurs traditionnels, ouvrant la voie à des innovations dans divers domaines tels que la chimie, la science des matériaux et l’intelligence artificielle, qui est un gros sujet ces cinq dernières années.
Et la concurrence ?
En décembre dernier, Google a également fait un pas en avant en dévoilant sa puce quantique nommée Willow, caractérisée par un taux d’erreur significativement réduit par rapport aux technologies précédentes. Ces développements indiquent une course technologique intense entre les géants de l’informatique pour dominer le futur marché de l’informatique quantique.
La conception de l’ordinateur quantique commercial de Microsoft s’inscrit dans le cadre d’un programme supervisé par l’Agence scientifique de l’armée américaine (DARPA), soulignant l’importance stratégique de cette technologie émergente. Avec ces avancées, Microsoft estime être en mesure de proposer un ordinateur quantique commercial dans quelques années seulement, devançant ainsi des concurrents comme IBM, qui vise l’année 2029 pour une réalisation similaire.
Les progrès réalisés par Microsoft et d’autres acteurs du secteur rapprochent l’informatique quantique de son intégration dans des applications concrètes, promettant de transformer de nombreux aspects de la technologie et de la science dans un avenir proche.
