Vous auriez pu me dire que le bricolage, c’était comme la cuisine

Vous auriez pu me dire que le bricolage, c’était comme la cuisine

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(© Konbini)

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Par Pharrell Arot

Publié le , modifié le

Lettre d’amour aux vidéastes amateurs qui m’apprennent à enduire un mur.

Cet article a d’abord été publié dans notre newsletter Fast Forward le 17 août 2023.

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Si vous me connaissez, vous le savez, faire des trucs de costaud avec mes bras, c’est pas trop mon point fort. Une fois, j’ai même réussi à être absent à mon propre déménagement – j’avais une bonne excuse, j’étais au Texas pour suivre un championnat de BBQ. Je sais changer une ampoule et je possède des tournevis, mais je n’ai jamais “enfilé une tenue qui craint rien” pour dégonder des portes et passer à travers des cloisons.

Mais en ce moment, ma femme travaille sur l’ouverture de sa première boutique de fleurs – vous pouvez d’ailleurs suivre ses aventures ici –, et ce week-end, pont oblige, me voilà enrôlé (de mon plein gré) dans le piquage d’un mur en pierre suivi d’un enduit à la chaux. Le tout sans savoir, ni elle ni moi, comment s’y prendre.

Et c’est là qu’Internet est, une fois de plus, devenu mon meilleur ami. Entre le choix des matériaux (vous saviez que dans les grandes enseignes de bricolage, il existait un “magasin” adjacent pour le gros œuvre où on entre directement en bagnole pour charger des giga-sacs d’enduit et autres parpaings ?), la marche à suivre et les bons et les moins bons conseils, des vidéastes amateurs partagent de façon détaillée leur passion du bon dosage d’eau pour leur mélange d’enduit.

Un quart de journée à potasser ce genre de vidéos, et à la manière d’un week-end passé à préparer une pièce montée ou un pâté en croûte, me voilà à causer taille de taloche et à me réveiller la nuit pour savoir si j’ai bien mis les batteries de la perceuse à recharger pour être sûr de pouvoir bien mélanger un énième sac d’enduit de 25 kg au petit matin.

Bref, une fois de plus, merci à l’Internet pour m’avoir donné le pouvoir d’explorer mon côté biscotos (j’ai mal). Par contre, continuez à m’oublier pour vos déménagements, hein.