Vous allez bientôt pouvoir envoyer des iMessages depuis un smartphone Android

Vous allez bientôt pouvoir envoyer des iMessages depuis un smartphone Android

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© Onur Binay / Unsplash

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Par Damien Garcia

Publié le

La fin de la bulle bleue ?

Qui envoie encore des SMS ? On est quasi tous passés aux applications de messagerie plus modernes qui utilisent une connexion Internet et non plus de réseau (WhatsApp, Telegram, Messenger, etc.). Si ces applications se sont grandement développées, c’est en partie parce qu’elles permettent d’autres fonctionnalités comme l’appel vidéo, mais surtout, parce que tout le monde n’a pas d’iPhone, ni la fonctionnalité iMessage, propre aux produits Apple.

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Mais visiblement, la marque anglaise de smartphones Nothing a la solution. En faisant appel à l’entreprise Sunbird, comme elle le révèle sur son site, Nothing a réussi à développer et à rendre compatible sa messagerie intitulée “Nothing Chats” aux iMessages d’Apple.

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Comment ils ont fait ?

En réalité, il n’y a pas vraiment de nouvelle technologie. Le site américain The Verge révèle que l’entreprise Sunbird utilise des appareils Mac, qui se connectent à distance, pour faire le relais entre Nothing Chats et iMessage. C’est un processus qui a déjà été utilisé par le passé, et qui ne s’est jamais avéré très concluant. Mais d’après le test du Washington Post les “faux” iMessages de Nothing Chats fonctionnent, malgré l’absence de nombreuses fonctionnalités propres à la messagerie d’Apple, comme la possibilité de modifier ou de réagir à un message.

Pour l’instant, le seul moyen que propose Nothing pour envoyer un iMessage depuis un Android, est de disposer de leur téléphone, le Nothing Phone 2 (pas sûr que ça vaille le coup). Mais ne vous précipitez pas. Comme ça a été le cas avec le chargeur universel, l’Union européenne continue son pressing pour l’universalité, et va peut-être forcer Apple à ouvrir sa fonctionnalité iMessage à d’autres applications de messagerie. C’est un des points prioritaires de la DMA (Digital Markets Act – une législation sur les marchés numériques) rédigé par l’Union européenne en septembre dernier. Affaire à suivre.