Vous êtes addict à TikTok ? Ça parasite votre quotidien ? Vous restez 30 minutes sur le trône contre 10 minutes auparavant ? On a peut-être trouvé la solution pour vous. Ça vous coûtera un petit billet de train. À moins que vous habitiez à Thoune, en Suisse. Là-bas, on prend très au sérieux cette nouvelle addiction et, pour y remédier, la clinique privée de Meiringen a ouvert un nouveau site, qui propose un soutien pour les 18-25 ans, révèle Blick, un journal suisse.
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Ça ressemble à quoi, une cure contre TikTok ?
On n’a pas le temps de s’ennuyer. Les patients participent à des séances de thérapies individuelles et en groupe, mais font également des activités comme du sport, de la peinture, ou encore de la pleine conscience, le tout sans réseaux sociaux. Le défi pour eux : trouver des alternatives à leur consommation habituelle. Bon, ils ont quand même le droit à une télévision dans leur chambre, un choix qui peut étonner, mais le médecin chef et directeur du centre, Stephan Kupferschmid, explique au journal suisse qu’il ne croit pas aux interdictions de consommation médiatique.
La clinique mise sur la thérapie comportementale dialectique (régulation des émotions, tolérance du stress, de l’impulsivité, etc.) plus souvent connue pour régler les problèmes de troubles comportementaux ou de l’attention. Ce n’est pas un hasard, puisque l’addiction à TikTok découle bien généralement de troubles déjà existants, comme celui du comportement ou de l’attention : “Lorsque des jeunes gens sont traités chez nous pour des dépressions ou des troubles anxieux, les réseaux sociaux jouent souvent un rôle important”, explique le directeur.
Repassez dans un mois !
C’est une formule qui séduit. Quatre semaines après son ouverture, la clinique était déjà complète. Il faut désormais attendre plusieurs semaines pour espérer décrocher sa place. La clinique privée de Meiringen n’est pas la seule sur le dossier. La Commission européenne a ouvert une procédure contre TikTok. L’objectif : s’assurer que le géant chinois agisse suffisamment contre les contenus illégaux, mais également vérifier s’il enfreint les règles de l’Union européenne en matière de protections des mineurs et de transparence de la publicité.