Rise of the Ronin fait partie des jeux les plus attendus de ce début d’année et c’est une des exclus PS5 qui, on l’espère, viendra nous mettre des étincelles dans les yeux et nous rappellera les grands moments de Ghost of Tsushima tout en proposant une nouvelle expérience. On a pu tester le jeu en avant-première, et après trente heures de fun dans les terres d’un Japon du XIXe siècle, on partage avec vous un premier avis.
À voir aussi sur Konbini
Deux ingrédients solides : Sekiro et Ghost of Tsushima
Les gamers qui ont joué à ces deux titres ne seront pas dépaysés : Rise of the Ronin va chercher du Souls-like tout comme des éléments de son grand frère de Sucker Punch Productions. Ainsi, Rise of the Ronin se présente comme un monde ouvert. On y incarne un ronin du clan de la Lame Secrète qui perd sa moitié. On part donc à sa recherche, mais notre quête va croiser la grande histoire du Japon, celle de l’époque de l’ouverture aux États-Unis, des pro et anti-shogunat. On va devoir faire des choix forts, augmenter de niveau grâce à un arbre de compétences quelque peu garni et se montrer exigeants pour ne pas mourir. Et pour s’en sortir dans ce monde en lutte, il va falloir se battre. Et c’est le gros point fort du jeu.
Sa vraie force qui écrase tout : son gameplay sous adrénaline
Tout comme Sekiro, Rise of the Ronin propose des duels dont le but est de briser la posture de l’adversaire afin de lui asséner un coup critique tout en profitant d’une liberté de mouvement grâce au grappin. Tout comme Ghost of Tsushima, Rise of the Ronin propose des duels au sabre avec un système de styles de combat tout en profitant du tir à l’arc et d’armes à feu.
Mais Rise of the Ronin se démarque de ses prédécesseurs par un choix de multiples armes, allant du fidèle katana au sabre chinois, en passant par le naginata, les épées doubles, le fusil à baïonnette ou la lance. C’est un vrai plaisir de tester différents styles de combat avec de multiples armes, au corps à corps et à distance. L’arbre de compétences étant accessible, il n’existe pas de mauvais choix, et la liberté de miser sur la force ou sur la discrétion épice notre expérience avec réussite.
©Rise of the Ronin
Mais Rise of the Ronin possède de (gros) points faibles
Il faut bien passer par là, hélas. Déjà, les graphismes et textures se montrent timides, d’autant plus que le monde ouvert se révèle quelque peu vide et répétitif. Les différentes zones ne se démarquent pas les unes des autres et on enchaîne les missions sans vraiment sentir qu’on voyage dans un Japon en pleine crise. Ajoutons à ça un cheval qui bug constamment, et on quitte d’un pas l’expérience.
Aussi, on a eu des difficultés à se plonger dans le scénario. Dès le départ, on n’est pas agrippés par l’intrigue personnelle du héros. Notre personnage principal, bien que customé de A à Z, reste pauvre en charisme. On peut néanmoins souligner l’intrigue politique fort intéressante, qui nous emmène sur plusieurs années dans l’histoire du Japon. Les personnages secondaires tiennent la route et nous maintiennent la tête hors de l’eau, malgré une mise en situation plutôt lente.
©Rise of the Ronin
Conclusion ?
Rise of the Ronin ne vient pas chambouler le game du jeu d’action-RPG en monde ouvert. Il possède bien des défauts malgré la promesse de réunir des éléments de deux panthéons du jeu vidéo. Quand bien même, il nous procure d’excellentes sensations dans le choix des armes et les combats, et c’est là-dessus qu’il faut se focaliser afin de passer un très bon moment. Rise of the Ronin sort le 22 mars sur PlayStation 5.