Starfield est-il si réaliste que ça ? L’Agence spatiale européenne a tranché

ESA fait mal...

Starfield est-il si réaliste que ça ? L’Agence spatiale européenne a tranché

Image :

© Bethesda Softworks/YouTube

photo de profil

Par Julie Morvan

Publié le

Sommes-nous à des années-lumière de la vérité vraie ?

Ça y est, depuis hier à 2 heures du mat’, on peut enfin mettre la main sur le très attendu Starfield en accès anticipé. En attendant le 6 septembre, date de sortie officielle du jeu sur PC et Xbox Series X/S, on écume tous les lives du jeu sur Twitch – près de 200 000 viewers cumulé·e·s tout de même – et on rêve d’espace et autres astres lointains… Même si on ne peut s’empêcher de se demander : c’est réaliste tout ça ? Pourra-t-on un jour vivre cette expérience incroyable pour de vrai ?

À voir aussi sur Konbini

C’est ce que s’est demandé Eurogamer en posant quelques questions à Emmet Fletcher, directeur branding et partenariats de… l’Agence spatiale européenne (ESA). Est-ce qu’on peut vraiment dégommer des astéroïdes dans l’espace ? Miner des ressources au laser ?

Débarquer en toute détente à Cydonia

Bon, déjà, une des questions qu’on se pose avec Starfield, c’est de savoir si on pourra effectivement poser le pied sur Mars d’ici 2050. Selon Fletcher, c’est “ambitieux”… mais pas impossible. Même si la planète rouge est particulièrement difficile à atteindre – rien à voir avec la Lune, cette petite joueuse.

Après, se pose la question de s’installer sur Mars. Selon Emmet, l’atmosphère y est particulièrement toxique, glaciale, et le meilleur pour la fin, débordante de radiations. Complicado.

Dégommer des astéroïdes et des vaisseaux en plein vol

Côté fight, Emmet est bien plus catégorique : si on se met à exploser des corps dans l’espace, il faudrait fermer l’accès à l’espace pour toute l’humanité “pour les prochaines 300 à 400 années”. La faute aux débris, très dangereux car voyageant à une vitesse de sept kilomètres par seconde. Oups.

Filer à bord de son vaisseau en 2-2

Ah, la magie des chargements et des transitions… Hop, on s’harnache et on monte à bord de son vaisseau spatial. Mais Emmet casse vite le délire : dans la vraie vie, on n’enfile pas sa tenue d’astronaute comme une salopette. En réalité, il faut compter six heures – trois pour les plus doué·e·s – pour être complètement équipé·e. Le temps de tout mettre, de tout checker, double checker, et purger l’oxygène du système. “La tenue d’un·e astronaute, c’est comme un petit, un minuscule vaisseau spatial autosuffisant, explique-t-il.

Choper des minerais à coups de laser

Dès le début du jeu, on se retrouve dans une mine à dégommer des minerais à coups de laser. Dans la vraie vie, c’est possible ? Selon Emmet, c’est possible, mais pas super pratique. À cause de la gravité, l’effort demande encore plus d’énergie, et ne permet pas de repartir avec l’intégralité de ce que l’on vient de miner.

En revanche, il recommande chaudement de miner sur des astéroïdes. “C’est plus facile d’y atterrir car il y a moins de gravité dessus”, explique-t-il. Bon, faites juste attention aux débris, quoi.